Vidéos sur lesquelles on voit Rav Ron Chaya, prédicateur vedette de la Thora dans le monde entier, et dont les cours sont visibles sur son site internet Leava.
Il nous explique « à quel point c’est crétin leur histoire » ; que l’évangile ce sont « des bêtises », que Jésus n’était qu’un « sorcier », qu’on ne sait même pas, d’ailleurs, s’il a existé, qu’en tout état de cause c’était un « faux prophète », et « un faux prophète, tu le tues », c’est dans la Thora.. .
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2007/12/07/le-judaisme-tel-qu-il-est.html
vendredi 18 janvier 2008
Sommes nous libre dans notre judéocratie ?
Comme vous le savez, la justice politique est à l'oeuvre en Fwance. A peu près tous les leaders patriotiques sont traduits en justice pour des motifs dérisoires et condamnés à des amendes faramineuses. On peut citer le Pen, Gollnisch, Mégret, les Identitaires et il y en aurait d'autres, tous pour délit d'opinion. Quand le Pen répète ce qui est dans les livres d'Histoire du lycée, à savoir que l'occupation a été moins dure en France qu'en Europe, il est lourdement condamné. Dans le même temps, Frêche qui traite ouvertement les harkis de sous-hommes est relaxé en appel.
Au Canada, c'est pareil (de même qu'en Allemagne, Belgique etc...) :
Un groupe conservateur canadien-anglais fait circuler présentement une pétition visant à réduire le pouvoir de la Commission des Droits de la Personne. Nous avons remarqué ces dernières années au Canada une augmentation des condamnations pour divers délits "haineux" dépassant largement le cadre des compétences de ce tribunal qui agit en fait en-dehors de la justice canadienne. Ce tribunal, qui agit presque en huit-clos, peut condamner quiconque à des amendes ridiculement élevées et ce malgré le fait que l'accusé ait pu être jugé et condamné par la justice criminelle de sa province. Tout nationaliste (ou même croyant) au pays est maintenant sujet à des poursuites et des amendes s'il exprime ses opinions.
Ces décisions dépassent largement le cadre des discriminations à l'embauche, au travail ou au logement qui étaient au début le champ de compétence de cette Commission. De plus, il est très difficile de gagner une cause devant cette Commission lorsqu'on est défendant.
Dernièrement, cette Commission des Droits de la Personne a même cru bon de s'introduire dans la vie politique du Québec en condamnant et en demandant de retirer le projet de loi du Parti Québécois sur l'identité québécoise. Cela représente une dangereuse dérive. Par quel droit cette commission est-elle apte à donner son opinion sur les projets de loi des partis politiques?
Voici enfin quelques-unes des récentes décisions de cette Commission :
-Le 24 novembre 2007, la Commission ordonné à Paul Fromm de verser 30 000$ à l'avocat anti-raciste Richard Warman pour diffamation sur internet. Paul Fromm est un activiste canadien et anime une émission radio sur Stormfront.
-Au début 2007, deux jeunes skinheads devront verser 50 000$ à leur victime malgré le fait qu'ils ont été condamnés à des peines de prison de 2 a 4 ans au criminel.
-A la fin 2006, deux jeunes filles (dont une mère monoparentale sur l'aide sociale) doivent payer 25 000$ pour avoir dit à deux indiens de retourner dans leur pays.
-En 2007, un tenancier de bar de Longueuil doit payer 20 000$ à un noir pour lui avoir interdit l'entrée. Auparavant, des membres de gang de rue étaient venus intimider les clients du bar à plusieurs reprises.
-En 2006, la Commission des Droits de la Personne de la Saskatchewan condamne Bill Whatcott à verser 17 500$ à quatre homosexuels pour avoir exprimer en plublic l'opinion de l'Église catholique sur l'homosexualité.
La liste pourrait être bien plus longue et de nombreux cas au Canada sont actuellement en attente de procès.
Une version internet de la pétition se trouve à l'adresse suivante :
http://www.gopetition.com/petitions/a-free-dominion-against-the-hrcs.htmlanti_bug_fck
Au Canada, c'est pareil (de même qu'en Allemagne, Belgique etc...) :
Un groupe conservateur canadien-anglais fait circuler présentement une pétition visant à réduire le pouvoir de la Commission des Droits de la Personne. Nous avons remarqué ces dernières années au Canada une augmentation des condamnations pour divers délits "haineux" dépassant largement le cadre des compétences de ce tribunal qui agit en fait en-dehors de la justice canadienne. Ce tribunal, qui agit presque en huit-clos, peut condamner quiconque à des amendes ridiculement élevées et ce malgré le fait que l'accusé ait pu être jugé et condamné par la justice criminelle de sa province. Tout nationaliste (ou même croyant) au pays est maintenant sujet à des poursuites et des amendes s'il exprime ses opinions.
Ces décisions dépassent largement le cadre des discriminations à l'embauche, au travail ou au logement qui étaient au début le champ de compétence de cette Commission. De plus, il est très difficile de gagner une cause devant cette Commission lorsqu'on est défendant.
Dernièrement, cette Commission des Droits de la Personne a même cru bon de s'introduire dans la vie politique du Québec en condamnant et en demandant de retirer le projet de loi du Parti Québécois sur l'identité québécoise. Cela représente une dangereuse dérive. Par quel droit cette commission est-elle apte à donner son opinion sur les projets de loi des partis politiques?
Voici enfin quelques-unes des récentes décisions de cette Commission :
-Le 24 novembre 2007, la Commission ordonné à Paul Fromm de verser 30 000$ à l'avocat anti-raciste Richard Warman pour diffamation sur internet. Paul Fromm est un activiste canadien et anime une émission radio sur Stormfront.
-Au début 2007, deux jeunes skinheads devront verser 50 000$ à leur victime malgré le fait qu'ils ont été condamnés à des peines de prison de 2 a 4 ans au criminel.
-A la fin 2006, deux jeunes filles (dont une mère monoparentale sur l'aide sociale) doivent payer 25 000$ pour avoir dit à deux indiens de retourner dans leur pays.
-En 2007, un tenancier de bar de Longueuil doit payer 20 000$ à un noir pour lui avoir interdit l'entrée. Auparavant, des membres de gang de rue étaient venus intimider les clients du bar à plusieurs reprises.
-En 2006, la Commission des Droits de la Personne de la Saskatchewan condamne Bill Whatcott à verser 17 500$ à quatre homosexuels pour avoir exprimer en plublic l'opinion de l'Église catholique sur l'homosexualité.
La liste pourrait être bien plus longue et de nombreux cas au Canada sont actuellement en attente de procès.
Une version internet de la pétition se trouve à l'adresse suivante :
http://www.gopetition.com/petitions/a-free-dominion-against-the-hrcs.htmlanti_bug_fck
Eglise Catholique lobbys juifs ?
L´ancien officier juif des services de renseignements americains en
Allemagne occupée (c´est´-à-dire espion) et ancien secrétaire
d'Etats des USA, ajoute aujourd´hui une autre "perle" à sa couronne:
Il devient "conseiller auprès du Pape".
D'après le journal italien La Stampa, du 4 novembre2006, le Pape
Benoît XVI a invité Henry Kissinger (agé de 83 ans), a être son
"conseiller politique".
Citant une source diplomatique autorisée du Saint-Siège Apostolique
le journal a rapporté que l'ancien "lauréat du prix Nobel" a été invité
au cours d'une audience privée du Saint Père à faire partie d´"un
groupe de "conseillers" du Pape sur les Affaires Étrangères et
Politiques !
Les observateurs s'interrogent maintenant pour savoir sur quels
problèmes le très machiavélique juif Kissinger pourrait conseillerait
le Saint Père "chrétien" ? Des sources proches du Vatican font savoir
que c´est certainement sur les relations avec l'Islam, la Palestine et
l'Irak. Kissinger s'oppose, en effet, à un retrait rapide des troupes
occupantes de l'Irak. Une des questions qui seraient
vraisemblablement à l'ordre du jour.
On a aussi évoqué ce que pourrait bien conseiller Kissinger, compte
tenu de l'hostilité du monde islamique, au discours pontif aggressif
de Ratisbone et face à la colère croissante des musulmans face à la
guerre "croisade" déclarée par le Pape à la résistance islamique qui
lutte héroiquement contre toutes les occupations au service d´Israel -
en Palestine, en Iraq, en Afghanistan ... et qu il accuse de violence.
Entre autres experts papales réguliérement consultés par le Vatican,
La Stampa, cite le fanatique islamophobe juif Bernard Lewis,
"professeur" aux Etudes Proche-Orientales de l'univezrsité de
Princeton.
Le Pape est aussi intimement lié avec Zbigniew Brzeinski -
aussi un Juif originaire de Pologne - ancien conseiller à la sécurité
auprès du président Carter, ainsi que la juive "italienne" Rita Levi
Montalcini.
Dans ces dernières années d'autres personnalités juives ont été
invitées à faire part de leur "expertise" au Saint Siège, y compris
Paul Wolfowitz - l´idéologue juif de la guerre d'invasion contre
l'Irak, dont le père enseigna quelque temps la physique en Israel
et où sa soeur, citoyenne israelienne, vit encore ; ce Paul
Wolvowitz aussi ex "trotskyste", ex-vice secrétaire d´État à la
défense auprès du Président Bush et actuellement président de la
Banque Mondiale!
La plupart de ces "experts" du Vatican sont des Juifs et
non pas des Catholiques !!!
La nomination de Kissinger semble cependant causer un malaise.
Certains font reproche au Pape de consulter quelqu'un comme le
Juif Kissinger qui s´est surtout identifié avec l'école d'analyse de la
"realpoliitik" juive mettant les les principes de la loi de la jungle au
dessus des considération morale.
Au lieu de s´inspérer des références universelles et morales
chrétiennes partagés avec l´Islam, ce sont des références
machiavéliques et guerrières juives qui semblent guider Benoît
XVI dans ses positions "religieuses" et politiques. C´est ce qu´il veut
bien nous montrer en désignant le juif Kissinger comme son
"conseiller" politique" !
Professeur bourdieuanti_bug_fck
Allemagne occupée (c´est´-à-dire espion) et ancien secrétaire
d'Etats des USA, ajoute aujourd´hui une autre "perle" à sa couronne:
Il devient "conseiller auprès du Pape".
D'après le journal italien La Stampa, du 4 novembre2006, le Pape
Benoît XVI a invité Henry Kissinger (agé de 83 ans), a être son
"conseiller politique".
Citant une source diplomatique autorisée du Saint-Siège Apostolique
le journal a rapporté que l'ancien "lauréat du prix Nobel" a été invité
au cours d'une audience privée du Saint Père à faire partie d´"un
groupe de "conseillers" du Pape sur les Affaires Étrangères et
Politiques !
Les observateurs s'interrogent maintenant pour savoir sur quels
problèmes le très machiavélique juif Kissinger pourrait conseillerait
le Saint Père "chrétien" ? Des sources proches du Vatican font savoir
que c´est certainement sur les relations avec l'Islam, la Palestine et
l'Irak. Kissinger s'oppose, en effet, à un retrait rapide des troupes
occupantes de l'Irak. Une des questions qui seraient
vraisemblablement à l'ordre du jour.
On a aussi évoqué ce que pourrait bien conseiller Kissinger, compte
tenu de l'hostilité du monde islamique, au discours pontif aggressif
de Ratisbone et face à la colère croissante des musulmans face à la
guerre "croisade" déclarée par le Pape à la résistance islamique qui
lutte héroiquement contre toutes les occupations au service d´Israel -
en Palestine, en Iraq, en Afghanistan ... et qu il accuse de violence.
Entre autres experts papales réguliérement consultés par le Vatican,
La Stampa, cite le fanatique islamophobe juif Bernard Lewis,
"professeur" aux Etudes Proche-Orientales de l'univezrsité de
Princeton.
Le Pape est aussi intimement lié avec Zbigniew Brzeinski -
aussi un Juif originaire de Pologne - ancien conseiller à la sécurité
auprès du président Carter, ainsi que la juive "italienne" Rita Levi
Montalcini.
Dans ces dernières années d'autres personnalités juives ont été
invitées à faire part de leur "expertise" au Saint Siège, y compris
Paul Wolfowitz - l´idéologue juif de la guerre d'invasion contre
l'Irak, dont le père enseigna quelque temps la physique en Israel
et où sa soeur, citoyenne israelienne, vit encore ; ce Paul
Wolvowitz aussi ex "trotskyste", ex-vice secrétaire d´État à la
défense auprès du Président Bush et actuellement président de la
Banque Mondiale!
La plupart de ces "experts" du Vatican sont des Juifs et
non pas des Catholiques !!!
La nomination de Kissinger semble cependant causer un malaise.
Certains font reproche au Pape de consulter quelqu'un comme le
Juif Kissinger qui s´est surtout identifié avec l'école d'analyse de la
"realpoliitik" juive mettant les les principes de la loi de la jungle au
dessus des considération morale.
Au lieu de s´inspérer des références universelles et morales
chrétiennes partagés avec l´Islam, ce sont des références
machiavéliques et guerrières juives qui semblent guider Benoît
XVI dans ses positions "religieuses" et politiques. C´est ce qu´il veut
bien nous montrer en désignant le juif Kissinger comme son
"conseiller" politique" !
Professeur bourdieuanti_bug_fck
La France est elle laic ?
Le CRIF ordonne, Sarko s’exécute
Le Canard Enchaîné révèle dans sa dernière édition que le CRIF est intervenu directement auprès de Sarkozy pour exiger que Hubert Védrine, dont le nom avait été avancé, ne soit pas nommé au ministère des Affaires Etrangères. Le message est bien passé. Faut-il s’en étonner ? Ci-dessous l’article du Canard.
“L’ennemi d’Israël”
“Dès que les dirigeants du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) ont appris ce projet du nouveau chef de l’Etat, Roger Cukierman, président sortant du Crif, a appelé au téléphone Claude Guéant pour une violente mise en garde. “On a eu une réunion au Crif, aujourd’hui, et la rumeur d’une nomination de Védrine aux affaires étrangères a circulé. Cela a provoqué la panique parce que, pour nous, Védrine est pire que les anti-israéliens habituels du Quai d’Orsay.” Un peu plus tard, Cukierman a joint directement Sarkozy et lui a dit que la communauté juive prendrait la nomination de Védrine comme un “casus belli”. ll faut le comprendre : Cukierman et ses amis avaient fait campagne pour Sarko en expliquant que la victoire de Ségolène provoquerait le retour de Védrine au Quai !”
Canard Enchaîné du mercredi 16 mai [2007]
Il semble en effet que Monsieur Védrine ne soit pas l'ami des juifs :
http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-12707-142-7-tout-vedrine-internautes-ecrivent-sarkozy.html
Certains vont même jusqu'à avancer que son père était membre de la Cagoule et antisémite :
http://www.israelfr.com/discus/messages/23/6573.html?1016919904
Voir aussi :
http://sarkozy.blog4ever.com/blog/li...25-331280.html
http://revoltes.free.fr/spip.php?article1369
L F Céline "Bagatelle pour un massacre"anti_bug_fck
Le Canard Enchaîné révèle dans sa dernière édition que le CRIF est intervenu directement auprès de Sarkozy pour exiger que Hubert Védrine, dont le nom avait été avancé, ne soit pas nommé au ministère des Affaires Etrangères. Le message est bien passé. Faut-il s’en étonner ? Ci-dessous l’article du Canard.
“L’ennemi d’Israël”
“Dès que les dirigeants du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) ont appris ce projet du nouveau chef de l’Etat, Roger Cukierman, président sortant du Crif, a appelé au téléphone Claude Guéant pour une violente mise en garde. “On a eu une réunion au Crif, aujourd’hui, et la rumeur d’une nomination de Védrine aux affaires étrangères a circulé. Cela a provoqué la panique parce que, pour nous, Védrine est pire que les anti-israéliens habituels du Quai d’Orsay.” Un peu plus tard, Cukierman a joint directement Sarkozy et lui a dit que la communauté juive prendrait la nomination de Védrine comme un “casus belli”. ll faut le comprendre : Cukierman et ses amis avaient fait campagne pour Sarko en expliquant que la victoire de Ségolène provoquerait le retour de Védrine au Quai !”
Canard Enchaîné du mercredi 16 mai [2007]
Il semble en effet que Monsieur Védrine ne soit pas l'ami des juifs :
http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-12707-142-7-tout-vedrine-internautes-ecrivent-sarkozy.html
Certains vont même jusqu'à avancer que son père était membre de la Cagoule et antisémite :
http://www.israelfr.com/discus/messages/23/6573.html?1016919904
Voir aussi :
http://sarkozy.blog4ever.com/blog/li...25-331280.html
http://revoltes.free.fr/spip.php?article1369
Que vous apprend-elle ? ... Ceci : Français ! les Juifs, à partir de ce moment, vous enculent tous ! Comme ils veulent, où ils veulent ! quand ils veulent !... Ce long gode pourri, consacre leur triomphe ! Qu'on se le répète ! Foules ! Pour la paix juive, vous irez demain porter vos tripes aux quatre coins du monde... C'est ainsi cuit ! A genoux peuple !... et silence !... Tendez vos fesses, en attendant de nouveaux ordres et passez la monnaie...
En dépit des apparences, des rodomontades d'Histoire, les Français n'ont jamais eu le sens national. Ils ont fait de nombreuses guerres, très longues et très sanglantes, entre eux et contre l'étranger, mais presque jamais pour leur compte, toujours pour le bénéfice d'une clique étrangère. Successivement colonie romaine et puis italienne, pendant des siècles... à l'Espagnole, à l'Anglaise, à la Germanique, à présent colonie juive, la France se donne en réalité à l'équipe la plus astucieuse, la plus effrontée des gangsters du moment qui la courbent, la bluffent et la saignent...
La France est une nation femelle, toujours bonne à tourner morue. Écoutez les femmes à Victor, comment qu'elles jaspinent à vide sur toutes les courbes de trottoir, dans tous les coins de chiots, à jacter de menues conneries, à s'en faire crever... enragées de mesquines sottises... c'est des "vraies Frances "... La France aussi, comme les femmes à Victor, descend plus bas chaque année dans l'ordre des maquereaux et dans l'ordre des ragots comme toutes les putains. Dans le milieu; examinez les vieilles mômes: elles finissent toutes par les nègres, bien contentes, bien ivrognes, bien régalées, bien enculées, bien battues... La France en est à ce moment au poil! Au moment du nègre. Le Juif dans le cul c'est son bonheur, il la fera crever, c'est son rôle... Le destin est assez simple. Il suffit d'avoir l'expérience.
Tout Français de race qui prend le pouvoir se sent perdu sans étrangers, sans cadres de l'étranger. Il se dépêche tout aussitôt de se vendre, c'est son premier souci... Nous n'avons jamais eu de roi, de président du Conseil, de conventionnel, de "chef" qui n'ait été au moins deux ou trois fois vendu à quelque puissance étrangère. C'est-à dire en définitive à la juiverie.
L F Céline "Bagatelle pour un massacre"anti_bug_fck
Qui sont les négriers qui amènent les esclaves noirs en Amérique
Qui sont les négriers qui amènent les esclaves noirs en Amérique des 15e au
19e siécle ?
L'information ci-dessous se trouve documentée dans les 4 volumes de
Elizabeth Donnan. Ils peuvent être trouvés à la Librairie Nationale de Washington (National Library Washington, D.C.) et à la Librairie de l’Institut Technologique de Carnegie à Pittsburg (Carnegie Institute of Technology Library, Pittsburgh, PA.)
Nom du navire - Propriétaires
Abigail - Aaron Lopez, Moses Levy et Jacob Franks
Crown - Isaac Levy and Natham Simpson
Nassau - Moses Levy
Four Sisters - Moses Levy
Anne and Eliza - Justus Bosch et John Adams
Prudent Betty - Henry Cruger et Jacob Phoenix
Hester - Mordecai et Davdi Gomez
Elizabeth - Mordecai et Davdi Gomez
Antigua - Natham Marston et Abram Lyell
Betsy - William De Woolf
Polly - James De Woolf
White Horse - Jan de Sweevts
Expedition - John et Jacob Roosevelt
Charlotte - Moses et Sam Levy ; Jacob Franks
Caracoa - Moses et Sam Levy
Les marchands d’esclaves et l’Holocauste « négrier »
1- Les oubliés de l’histoire
Les Noirs sont toujours les oubliés de l’histoire, car personne ne s’intéresse à eux. Normal, ils ne possèdent pas encore de « lobbies qui n’existent pas , suffisamment puissants pour négocier directement de leurs réparations légitimes auprès des Etats concernés.
Alors que l’« industrie mémorielle » se rappelle à nos bons souvenirs quasiment tous les jours de l’année 2005, jour du 60ème anniversaire de la chute du régime nazi, qui coïncide parfaitement avec les 6 branches de l’étoile de David et le chiffre des « 6 millions » de « victimes », personne ne se rappelle des Noirs qui sont bien plus nombreux à disparaître de l’esclavagisme qui dure plusieurs siècles . Deux poids, deux mesures, selon que vous êtes puissant et que vous avez le contrôle des médias et des institutions financières ou que vous êtes un « Nègre » misérable auquel on vous refuse - tel l’humoriste Dieudonné -, de faire un film sur le Code Noir
2- Les « Négriers »
Un certain nombre de marchands participent directement à toutes les étapes de ce génocide : dans le choix des « produits », le transport dans leurs « galères » , la gestions des « marchés aux enchères » de leurs « produits », ainsi qu’à leur achat pour l’utilisation à des fins personnelles. Des recherches entreprises par un certain nombre d’historiens de confession juive prouvent aujourd’hui que ces « négociants » sont impliqués de manière totalement disproportionnée - compte tenu de l’importance de leur groupe ethnique -, par rapport aux autres groupes qui en font également commerce. L’immense fortune de ces marchands, ainsi que ceux qui font de l’esclavagisme leur commerce, est obtenue par la « traite des Noirs », du fait de leur couleur de peau, ce qui est aujourd’hui considéré comme un acte violemment raciste.
On peut se poser en effet la question « pourquoi les Noirs » ? La raison en est fort simple. Au début de l’invasion de l’Amérique du Sud, les Indiens sont initialement pris comme esclaves. Mais ils se rebellent, ce qui évidemment pas bon pour les affaires, et meurent lorsqu’ils sont détenus, hors de leur environnement. C’est alors que les commerçants, jamais à court d’inspiration, voient dans les Noirs d’Afrique un excellent « produit », docile et robuste [les théories de Darwin s’appliquent durant le transport et il ne reste que les meilleur à l’arrivée...].
2.1- Retour Historique
Mais on retrouve des traces de l’esclavagisme par les « Négriers » juifs qui en sont les précurseurs, déjà à la fin du 6ème siècle. Lady Magnus écrit qu’au Moyen-âge, les principaux acheteurs d’esclaves se trouvent parmi les Juifs. Elle écrit « A l’époque du pape Grégoire le Grand, [590-604], les Juifs deviennent les plus grands négociants dans ce genre de trafic » [source : Lady Magnus, Esquisses d’histoire juive, Outlines of Jewish History, revues par M. Friedlander Philadelphie : Jewish Publication Society of Amenca, 1890, p. 107 ; Jewish Encyclopaedia, New York & London : Funk and Wagnalls Company, 1905 -1916), vol. 11, p. 402]. L’auteur juif (et sioniste) Julius Brutzkus indique « déjà au 10ème siècle, les Juifs possèdent des mines de sel à Nuremberg. Ils font du négoce d’armes et exploitent les trésors des églises. Mais leur grande spécialité est... l’esclavagisme ». L’encyclopédie juive indique « les premiers Juifs que rencontrent les Polonais sont certainement des négociants, probablement des marchands d’esclaves, appelés au 12ème siècle les Holekhei Rusyah Voyageurs vers la Russie) ». Enfin, Israël Abrahams note qu’au 12ème siècle « les Juifs espagnols [Marranes] doivent leur fortune au négoce d’esclaves ». Mais Henry L. Feingold note qu’en 1460, lorsque les Juifs deviennent les Maîtres des sciences nautiques au Portugal, l’Etat ibérique importe entre 700 et 800 esclaves par an [source : Henry L. Feingold, Le Sionisme en Amérique : L’expérience juive du temps des colonies jusqu’à ce jour - Zion in America : The Jewish Experience from Colonial Times to the Present (New York : Twayne Publishing, Inc., 1974), pp. 42-3]. Le succès de ces marchands médiévaux est accru par leurs talents linguistiques. Ils parlent l’arabe, le persan, le romain, le français, l’espagnol et le slave. Par ailleurs, ils possèdent une vue des affaires toujours en avance sur leur époque qu’il faut leur reconnaître.. Marcus Arkin, l’auteur des Aspects de l’économique historique juive - Aspects of Jewish Economic History (Jewish Publication Society of America, 1975, pp. 44-5), nous révèle que les négociants juifs, dans certaines pays européens « ont un monopole du commerce international », tant et si bien que les termes « Juif » et « marchand » apparaissent comme des synonymes dans les documents carolingiens, ce que confirme également Lady Magnus dans son livre, p. 152.
2.2- Christophe Colomb ouvre la voie
Le 2 août 1492, plus de 300.000 Juifs sont expulsés d’Espagne, mettant également fin à leurs cinq siècles d’implication dans l’esclavagisme dans cette région . En fait, les documents historiques prouvent que certains d’entre eux amassent des fortunes considérables avec des esclaves chrétiens et occupent des postes de premier plan dans la hiérarchie espagnole. Les circonstances économiques les réunifient au sein d’une coalition de ravisseurs d’esclaves. Peu de temps après l’expulsion des Juifs d’Espagne, Christophe Colomb, dont le nom est en réalité Cristobol Colon, embarque un groupe de réfugiés juifs avec lui vers le nouveau monde (source : Max J. Kohler, Luis De Santangel and Columbus, PAJHS, vol. 10 (1902), p. 162). Dans son journal, Colomb lui-même attire l’attention sur la coïncidence de ce premier voyage avec l’expulsion des Juifs d’Espagne dans le passage suivant : « Après avoir expulsé les Juifs de son Empire, son Altesse, le même mois de janvier m’ordonne de voguer vers les dits territoires des Indes ». La reine Isabelle signe le décret quasiment le même jour que Colomb commence son voyage. George Cohen, parmi les nombreux historiens juifs, précise que de nombreux Juifs fortunés financent l’expédition de Colomb. L’histoire des bijoux d’Isabelle n’est fondée sur aucun fait, mais relève plus du mythe destiné à glorifier la reine.
Trois marranes participent financièrement à cette aventure :
Luis de Santagel (ou Santangelo) [le premier décret royal pour exporter du grain et des chevaux vers l’Amérique est accordé à Luis de Santangel qui est reconnu comme étant le fondateur des plus grandes industries américaines (source : Cecil Roth, L’histoire des Marranes - History of the Marranos, Jewish Publication Society of America, 1932, pp. 272-73)]. L’historien Kohler, dans son livre « Colomb », p. 159, nous cite une anecdote croustillante : « c’est un fait historique qu’un jour Ferdinand V, souhaitant de l’argent, s’arrête à la maison de Santangelo à Calatayud, pour y obtenir une somme considérable ». « A cette époque, ni Ferdinand, ni Isabelle, n’ont à leur disposition suffisamment d’argent pour armer une flotte » (p. 75).
Gabriel Sanchez, également cité par Kohler dans son livre ci-dessus, p. 160, nous indique « c’est un négociant aisé ».
Le trésorier royal et son assistant Juan Cabrero influencent la reine Isabelle pour les aider à financer le voyage de Colomb. Cabrero et Santangel investissent 17.000 Ducats [soit certainement plus que 150.000 Euros de nos jours]. De même u’Alfonso de la Caballeria et Diego de Deza fournissent également des fonds. Abraham Ben Samuel Zacuto fournit, quant à lui, les équipements d’astronomie et de navigation et Isaac Abravanel l’assiste. Six Juifs en vue accompagnent Colomb dans son périple , parmi lesquels on retrouve : Mastre Bernal, un scientifique ; Marco, a chirurgien ; Roderigo Sanchez, un inspecteur ; Luis de Torres, un interprète ; et Alfonso de la Calle comme marin. Torres s’installe à Cuba et il devient celui qui introduit le tabac en Europe, exporté de ses vastes plantations. La relation entre les Juifs et la découverte de l’Amérique n’est pas une coïncidence fortuite. L’expédition de 1492 n’est que le résultat d’une entreprise essentiellement juive ou marrane.
2.3- Colomb est-il un marchand d’esclaves ?
Sir Arthur Helps écrit que dans ses lettres, Colomb parle « de ses habitudes de pratiquer la traite d’esclaves ». En 1498, ses cinq navires ramènent 600 Indiens en Espagne comme esclaves. 200 sont donnés aux capitaines des navires et 400 sont vendus. Colomb emploie également la main-d’œuvre des esclaves avant même de s’embarquer vers le nouveau monde. Il participe à la création d’une colonie à San Jorge El Mina, située au Ghana, en Afrique de l’ouest. Au nouveau monde, Colomb force les Indiens en esclavage pour trouver de l’or qui est son objectif. Il n’en ramène que l’équivalent de 6 millions d’Euros en 20 ans, au prix de la vie d’un million et demi d’Indiens, soit très exactement 4 Euros par vie humaine ! Que Christophe Colomb soit Juif ou pas, comme le proclame de nombreux historiens juifs, il n’en demeure pas moins que ses expéditions sont financées par des investisseurs juifs. Les joyaux de la reine Isabelle ne sont qu’un mythe, mais les Marranes sont bien réels !
3- L’esclavagisme des colonies d’Amérique du Sud et des Caraïbes
Les négociants d’esclaves juifs fournissent des Noirs par dizaines de milliers vers les plantations d’Amérique du sud et des Caraïbes. On ne retrouve plus aujourd’hui de trace écrite de protestation contre ce comportement. C’est alors une affaire purement commerciale dans laquelle la religion n’intervient nullement. Daniel M. Swetschinski estime que la part des négociants juifs dans les affaires internationales est alors disproportionnée. Ils représentent 75% des affaires mercantiles alors qu’ils ne constituent que 10% de la population. Cette domination du marché des esclaves les met en position d’équilibre avec les autres communautés. Les planteurs de sucre au Brésil utilisent abondamment cette main d’œuvre d’esclaves d’Indiens et de Noirs, fournie par les négociants juifs. Dans les années 1600, les plantations qui constituent la majeure partie du réservoir d’esclaves avec quasiment 10.000 Africains et l’exportation du sucre raffiné est dans les mains des négociants juifs. La compagnie hollandaise d’Inde de l’ouest est créée en 1621 dans le seul but de gagner de l’argent. Les Juifs investissent massivement dans l’entreprise qui se destine à toute forme de commerce, y compris l’esclavagisme. Les dirigeants hollandais, en faisant la promotion du développement économique, encouragent ainsi les Juifs à émigrer [très astucieux...] et la Hollande devient très rapidement le centre du pouvoir et de la fortune juive. Marcus Arkin écrit « depuis le développement des industries dans lesquels les Juifs investissent : tailleurs de diamants, sucre, soie, textiles, le mélange du tabac, denrées alimentaires,...) sont dépendantes des colonies, il n’est nullement surprenant que de retrouver les Juifs d’Amsterdam concernés par le commerce vers l’Asie et le nouveau monde.
Au 18ème siècle, environ un quart des participations dans les compagnies internationales hollandaises sont détenues par des Juifs et son déclin amène ensuite la ruine de la plupart des familles aisées ».
Le chercheur juif Arnold Wiznitzer est beaucoup plus explicite concernant l’implication des Juifs au Brésil : « A part leur position importante dans l’industrie sucrière, ils dominent le négoce des esclaves . De 1636 à 1645, un total de 23.163 Nègres [dans le texte] arrivent d’Afrique et sont vendus pour 6.714.423 Florins [soit environ 290 Florins par individu, tel est le prix de la vie humaine d’un Noir à l’époque...], Les acheteurs, lors des ventes aux enchères étaient tous Juifs et du fait de ce manque de compétition dans le négoce d’esclaves, ils étaient achetés à vil prix. Par ailleurs, il n’existait pas non plus de compétition pour l’achat des esclaves qui étaient payés à crédit jusqu’à la prochaine saison de vente du sucre. Si les enchères avaient lieu un jour de fête juive, elles étaient automatiquement reportées. ». Moshe Kahan déclare sans ménagements qu’en 1653-1658, « les négociants Juifs-Marranes possédaient le contrôle du commerce espagnol et portugais , donc détenaient quasiment le contrôle du commerce levantin...avaient d’importantes sommes d’argent à leur disposition ». Seymour B. Liebman dans le New World Jewry (Nouveau Monde Juif), indique clairement que « les navires n’appartiennent pas seulement aux Juifs, mais sont commandés par des capitaines juifs avec des équipages composés de Juifs ».
4- L’esclavagisme aux Etats-Unis
L’esclavagisme aux États-Unis commence avec la conquête du nouveau monde. Les navires effectuent alors un triangle entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques. Ils vendent des produits manufacturés en Afrique, prennent des esclaves à destination du Brésil, des Caraïbes ou des Etats-Unis et reviennent en Europe avec du sucre et d’autres matières premières. C’est l’art de l’optimisation des investissements dans lequel on peut rendre hommage au génie créatif en affaires des Juifs. Durant quasiment 4 siècles des millions d’Africains sont « exportés » vers les Amériques. Durant le 18ème siècle, les Juifs participent activement dans le négoce d’esclaves. Certains Juifs contrôlent même les marchés où sont fixés les prix, telle une denrée ! Mais on assiste également à des histoires émouvantes de romantisme. C’est ainsi que Aaron Levy, le fondateur de Aaronsburg en Pennsylvanie, achète Rachel, une esclave noire, dans le milieu des années 1780 et l’emmène à Philadelphie. Il la libère, l’éduque et l’épouse. Elle repose désormais dans le cimetière Mikve Israël, à proximité de la tombe de Hayim Salomon, le financier de la Révolution américaine (cf 1776). En 1793, Eli Whitney invente le fil à coton et c’est l’envol des plantations de cette matière première consommatrice de main d’œuvre, plus particulièrement d’esclaves bon marché qui fait exploser le marché. L’un des nombreuses études effectuées par Ira Rosenwaike, publiée par l’American Jewish Historical Society (Société d’histoire juive américaine), montre que 75% des Juifs du sud des Etats-Unis possèdent des esclaves noirs [avant l’élection de Lincoln], alors que seuls 36% des Blancs en ont.
Le Rabbin Isaac Meyer Wise , l’un des champions de la réforme libérale juive et le plus actif de tous les Rabbins aux Etats-Unis au 19ème siècle, soutient activement l’esclavagisme des Noirs, appelle Abraham Lincoln un « imbécile » et argumente que les Noirs sont des « bêtes accablantes » [Rappelons que Lincoln est l’un des rares présidents américains qui n’est pas élu avec les voix des Juifs, car il s’oppose à l’esclavagisme et lorsqu’il est élu en 1860, il l’abolit immédiatement, ce qui déclenche la guerre de sécession]. En 1896, un éditorial dans le Jewish South de Richmond, en Virginie, argumente que les « Nègres [dans le texte] sont intellectuellement,moralement et physiquement une race inférieure - un fait que personne ne peut dénier » et, lors de la mort du sénateur [Juif] du Maryland, Isador Rayner, un journaliste noir écrit que Rayner « évoque auprès de ses voisins de couleur les terreurs des pogroms . Lorsque le B’nai B’rith et l’ADL (Ligue anti-diffamation) - organisme contrôlé par les « lobbies qui n’existent pas », l’équivalent de la LICRA (Ligue Internationale contre le racisme et l’antisémitisme) en France - publient leur pamphlet, en 1976, intitulé « Les Juifs américains : leur histoire », sur les 13 pionniers juifs américains, 10 d’entre eux sont liés au négoce de l’esclavagisme ... [comme quoi, plus vous êtes esclavagiste, raciste et antisémite et mieux il est préférable d’adhérer à ce genre d’organisation pour vous donner bonne conscience...] Du reste, les quotidiens suivants : The San Francisco Chronicle, The San Francisco Examiner, The Los Angeles Times et d’autres encore, révèlent depuis de nombreuses années qu’aux Etats-Unis, l’ADL pratique l’espionnage et constitue des dossiers sur 950 organisations et 10.000 individus dont la plupart sont des groupes de Noirs, y compris la célèbre NAACP (National Association for the Advancement of Coloured People ou Association nationale pour l’avancement des personnes de couleur), fondée en 1909 par des groupes de militants multiraciaux. Le Général israélien Moshe Dayan ne dit-il, voici quelques années, pas que les forces militaires américaines se dégradent parce qu’elles sont composées de Noirs « avec peu d’intelligence et aucune éducation ». Il insiste alors pour que les Etats-Unis recrutent « du sang neuf et de meilleurs cerveaux ». Il est considéré comme » un héros dans son pays ! Lorsqu’on leur relate ces faits, certains contradicteurs argumentent sur des points qui prêtent volontiers à sourire.
En voici deux :
le premier, que les négociants juifs sont contraints par les Chrétiens de devenir des marchands d’esclaves et effectuer le « sale boulot » pour leur compte ;
le second, que sans ces marchands, le nombre de victimes, en particulier de la faim, serait encore plus catastrophique !
J’en oublie un dernier, qui correspond à celui qu’ils utilisent en dernier ressort, lorsqu’ils ne trouvent plus d’arguments solides : c’est faire preuve d’antisémitisme que de relater ces faits, car ils ne sont pas représentatifs de la religion juive [nous sommes bien d’accord sur ce point, il ne faut pas généraliser] et ils ne sont pas les seuls à faire ce genre de commerce [nous sommes également bien d’accord sur ce point aussi, ce qui n’exonèrent pas les autres !]. Il n’en demeure pas moins que le mot magique « antisémitisme » est lâché, celui qui fait taire tous les journalistes et ramènent dans le rang de la « pensée unique » tous les Présidents et membres des gouvernements.
Maintenant , j'aimerais avoir votre opinion sur la traite des Blanches qui à lieu
en ce moment même et qui touche des centaines de jeunes femmes des
pays de l'Est qui sont déportées chaque année vers les bordels d'Israel , de turquie...
A ce propos , je vous rappelle que dans ce "magnifique pays" d'Israël
l'esclavage n'y est pas puni et de ce fait autorisé !!!
Pourquoi les noirs me direz-vous , je vous répondrais : La réponse se trouve
dans leurs livres " saints" Torah et Talmud
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19e siécle ?
L'information ci-dessous se trouve documentée dans les 4 volumes de
Elizabeth Donnan. Ils peuvent être trouvés à la Librairie Nationale de Washington (National Library Washington, D.C.) et à la Librairie de l’Institut Technologique de Carnegie à Pittsburg (Carnegie Institute of Technology Library, Pittsburgh, PA.)
Nom du navire - Propriétaires
Abigail - Aaron Lopez, Moses Levy et Jacob Franks
Crown - Isaac Levy and Natham Simpson
Nassau - Moses Levy
Four Sisters - Moses Levy
Anne and Eliza - Justus Bosch et John Adams
Prudent Betty - Henry Cruger et Jacob Phoenix
Hester - Mordecai et Davdi Gomez
Elizabeth - Mordecai et Davdi Gomez
Antigua - Natham Marston et Abram Lyell
Betsy - William De Woolf
Polly - James De Woolf
White Horse - Jan de Sweevts
Expedition - John et Jacob Roosevelt
Charlotte - Moses et Sam Levy ; Jacob Franks
Caracoa - Moses et Sam Levy
Les marchands d’esclaves et l’Holocauste « négrier »
1- Les oubliés de l’histoire
Les Noirs sont toujours les oubliés de l’histoire, car personne ne s’intéresse à eux. Normal, ils ne possèdent pas encore de « lobbies qui n’existent pas , suffisamment puissants pour négocier directement de leurs réparations légitimes auprès des Etats concernés.
Alors que l’« industrie mémorielle » se rappelle à nos bons souvenirs quasiment tous les jours de l’année 2005, jour du 60ème anniversaire de la chute du régime nazi, qui coïncide parfaitement avec les 6 branches de l’étoile de David et le chiffre des « 6 millions » de « victimes », personne ne se rappelle des Noirs qui sont bien plus nombreux à disparaître de l’esclavagisme qui dure plusieurs siècles . Deux poids, deux mesures, selon que vous êtes puissant et que vous avez le contrôle des médias et des institutions financières ou que vous êtes un « Nègre » misérable auquel on vous refuse - tel l’humoriste Dieudonné -, de faire un film sur le Code Noir
2- Les « Négriers »
Un certain nombre de marchands participent directement à toutes les étapes de ce génocide : dans le choix des « produits », le transport dans leurs « galères » , la gestions des « marchés aux enchères » de leurs « produits », ainsi qu’à leur achat pour l’utilisation à des fins personnelles. Des recherches entreprises par un certain nombre d’historiens de confession juive prouvent aujourd’hui que ces « négociants » sont impliqués de manière totalement disproportionnée - compte tenu de l’importance de leur groupe ethnique -, par rapport aux autres groupes qui en font également commerce. L’immense fortune de ces marchands, ainsi que ceux qui font de l’esclavagisme leur commerce, est obtenue par la « traite des Noirs », du fait de leur couleur de peau, ce qui est aujourd’hui considéré comme un acte violemment raciste.
On peut se poser en effet la question « pourquoi les Noirs » ? La raison en est fort simple. Au début de l’invasion de l’Amérique du Sud, les Indiens sont initialement pris comme esclaves. Mais ils se rebellent, ce qui évidemment pas bon pour les affaires, et meurent lorsqu’ils sont détenus, hors de leur environnement. C’est alors que les commerçants, jamais à court d’inspiration, voient dans les Noirs d’Afrique un excellent « produit », docile et robuste [les théories de Darwin s’appliquent durant le transport et il ne reste que les meilleur à l’arrivée...].
2.1- Retour Historique
Mais on retrouve des traces de l’esclavagisme par les « Négriers » juifs qui en sont les précurseurs, déjà à la fin du 6ème siècle. Lady Magnus écrit qu’au Moyen-âge, les principaux acheteurs d’esclaves se trouvent parmi les Juifs. Elle écrit « A l’époque du pape Grégoire le Grand, [590-604], les Juifs deviennent les plus grands négociants dans ce genre de trafic » [source : Lady Magnus, Esquisses d’histoire juive, Outlines of Jewish History, revues par M. Friedlander Philadelphie : Jewish Publication Society of Amenca, 1890, p. 107 ; Jewish Encyclopaedia, New York & London : Funk and Wagnalls Company, 1905 -1916), vol. 11, p. 402]. L’auteur juif (et sioniste) Julius Brutzkus indique « déjà au 10ème siècle, les Juifs possèdent des mines de sel à Nuremberg. Ils font du négoce d’armes et exploitent les trésors des églises. Mais leur grande spécialité est... l’esclavagisme ». L’encyclopédie juive indique « les premiers Juifs que rencontrent les Polonais sont certainement des négociants, probablement des marchands d’esclaves, appelés au 12ème siècle les Holekhei Rusyah Voyageurs vers la Russie) ». Enfin, Israël Abrahams note qu’au 12ème siècle « les Juifs espagnols [Marranes] doivent leur fortune au négoce d’esclaves ». Mais Henry L. Feingold note qu’en 1460, lorsque les Juifs deviennent les Maîtres des sciences nautiques au Portugal, l’Etat ibérique importe entre 700 et 800 esclaves par an [source : Henry L. Feingold, Le Sionisme en Amérique : L’expérience juive du temps des colonies jusqu’à ce jour - Zion in America : The Jewish Experience from Colonial Times to the Present (New York : Twayne Publishing, Inc., 1974), pp. 42-3]. Le succès de ces marchands médiévaux est accru par leurs talents linguistiques. Ils parlent l’arabe, le persan, le romain, le français, l’espagnol et le slave. Par ailleurs, ils possèdent une vue des affaires toujours en avance sur leur époque qu’il faut leur reconnaître.. Marcus Arkin, l’auteur des Aspects de l’économique historique juive - Aspects of Jewish Economic History (Jewish Publication Society of America, 1975, pp. 44-5), nous révèle que les négociants juifs, dans certaines pays européens « ont un monopole du commerce international », tant et si bien que les termes « Juif » et « marchand » apparaissent comme des synonymes dans les documents carolingiens, ce que confirme également Lady Magnus dans son livre, p. 152.
2.2- Christophe Colomb ouvre la voie
Le 2 août 1492, plus de 300.000 Juifs sont expulsés d’Espagne, mettant également fin à leurs cinq siècles d’implication dans l’esclavagisme dans cette région . En fait, les documents historiques prouvent que certains d’entre eux amassent des fortunes considérables avec des esclaves chrétiens et occupent des postes de premier plan dans la hiérarchie espagnole. Les circonstances économiques les réunifient au sein d’une coalition de ravisseurs d’esclaves. Peu de temps après l’expulsion des Juifs d’Espagne, Christophe Colomb, dont le nom est en réalité Cristobol Colon, embarque un groupe de réfugiés juifs avec lui vers le nouveau monde (source : Max J. Kohler, Luis De Santangel and Columbus, PAJHS, vol. 10 (1902), p. 162). Dans son journal, Colomb lui-même attire l’attention sur la coïncidence de ce premier voyage avec l’expulsion des Juifs d’Espagne dans le passage suivant : « Après avoir expulsé les Juifs de son Empire, son Altesse, le même mois de janvier m’ordonne de voguer vers les dits territoires des Indes ». La reine Isabelle signe le décret quasiment le même jour que Colomb commence son voyage. George Cohen, parmi les nombreux historiens juifs, précise que de nombreux Juifs fortunés financent l’expédition de Colomb. L’histoire des bijoux d’Isabelle n’est fondée sur aucun fait, mais relève plus du mythe destiné à glorifier la reine.
Trois marranes participent financièrement à cette aventure :
Luis de Santagel (ou Santangelo) [le premier décret royal pour exporter du grain et des chevaux vers l’Amérique est accordé à Luis de Santangel qui est reconnu comme étant le fondateur des plus grandes industries américaines (source : Cecil Roth, L’histoire des Marranes - History of the Marranos, Jewish Publication Society of America, 1932, pp. 272-73)]. L’historien Kohler, dans son livre « Colomb », p. 159, nous cite une anecdote croustillante : « c’est un fait historique qu’un jour Ferdinand V, souhaitant de l’argent, s’arrête à la maison de Santangelo à Calatayud, pour y obtenir une somme considérable ». « A cette époque, ni Ferdinand, ni Isabelle, n’ont à leur disposition suffisamment d’argent pour armer une flotte » (p. 75).
Gabriel Sanchez, également cité par Kohler dans son livre ci-dessus, p. 160, nous indique « c’est un négociant aisé ».
Le trésorier royal et son assistant Juan Cabrero influencent la reine Isabelle pour les aider à financer le voyage de Colomb. Cabrero et Santangel investissent 17.000 Ducats [soit certainement plus que 150.000 Euros de nos jours]. De même u’Alfonso de la Caballeria et Diego de Deza fournissent également des fonds. Abraham Ben Samuel Zacuto fournit, quant à lui, les équipements d’astronomie et de navigation et Isaac Abravanel l’assiste. Six Juifs en vue accompagnent Colomb dans son périple , parmi lesquels on retrouve : Mastre Bernal, un scientifique ; Marco, a chirurgien ; Roderigo Sanchez, un inspecteur ; Luis de Torres, un interprète ; et Alfonso de la Calle comme marin. Torres s’installe à Cuba et il devient celui qui introduit le tabac en Europe, exporté de ses vastes plantations. La relation entre les Juifs et la découverte de l’Amérique n’est pas une coïncidence fortuite. L’expédition de 1492 n’est que le résultat d’une entreprise essentiellement juive ou marrane.
2.3- Colomb est-il un marchand d’esclaves ?
Sir Arthur Helps écrit que dans ses lettres, Colomb parle « de ses habitudes de pratiquer la traite d’esclaves ». En 1498, ses cinq navires ramènent 600 Indiens en Espagne comme esclaves. 200 sont donnés aux capitaines des navires et 400 sont vendus. Colomb emploie également la main-d’œuvre des esclaves avant même de s’embarquer vers le nouveau monde. Il participe à la création d’une colonie à San Jorge El Mina, située au Ghana, en Afrique de l’ouest. Au nouveau monde, Colomb force les Indiens en esclavage pour trouver de l’or qui est son objectif. Il n’en ramène que l’équivalent de 6 millions d’Euros en 20 ans, au prix de la vie d’un million et demi d’Indiens, soit très exactement 4 Euros par vie humaine ! Que Christophe Colomb soit Juif ou pas, comme le proclame de nombreux historiens juifs, il n’en demeure pas moins que ses expéditions sont financées par des investisseurs juifs. Les joyaux de la reine Isabelle ne sont qu’un mythe, mais les Marranes sont bien réels !
3- L’esclavagisme des colonies d’Amérique du Sud et des Caraïbes
Les négociants d’esclaves juifs fournissent des Noirs par dizaines de milliers vers les plantations d’Amérique du sud et des Caraïbes. On ne retrouve plus aujourd’hui de trace écrite de protestation contre ce comportement. C’est alors une affaire purement commerciale dans laquelle la religion n’intervient nullement. Daniel M. Swetschinski estime que la part des négociants juifs dans les affaires internationales est alors disproportionnée. Ils représentent 75% des affaires mercantiles alors qu’ils ne constituent que 10% de la population. Cette domination du marché des esclaves les met en position d’équilibre avec les autres communautés. Les planteurs de sucre au Brésil utilisent abondamment cette main d’œuvre d’esclaves d’Indiens et de Noirs, fournie par les négociants juifs. Dans les années 1600, les plantations qui constituent la majeure partie du réservoir d’esclaves avec quasiment 10.000 Africains et l’exportation du sucre raffiné est dans les mains des négociants juifs. La compagnie hollandaise d’Inde de l’ouest est créée en 1621 dans le seul but de gagner de l’argent. Les Juifs investissent massivement dans l’entreprise qui se destine à toute forme de commerce, y compris l’esclavagisme. Les dirigeants hollandais, en faisant la promotion du développement économique, encouragent ainsi les Juifs à émigrer [très astucieux...] et la Hollande devient très rapidement le centre du pouvoir et de la fortune juive. Marcus Arkin écrit « depuis le développement des industries dans lesquels les Juifs investissent : tailleurs de diamants, sucre, soie, textiles, le mélange du tabac, denrées alimentaires,...) sont dépendantes des colonies, il n’est nullement surprenant que de retrouver les Juifs d’Amsterdam concernés par le commerce vers l’Asie et le nouveau monde.
Au 18ème siècle, environ un quart des participations dans les compagnies internationales hollandaises sont détenues par des Juifs et son déclin amène ensuite la ruine de la plupart des familles aisées ».
Le chercheur juif Arnold Wiznitzer est beaucoup plus explicite concernant l’implication des Juifs au Brésil : « A part leur position importante dans l’industrie sucrière, ils dominent le négoce des esclaves . De 1636 à 1645, un total de 23.163 Nègres [dans le texte] arrivent d’Afrique et sont vendus pour 6.714.423 Florins [soit environ 290 Florins par individu, tel est le prix de la vie humaine d’un Noir à l’époque...], Les acheteurs, lors des ventes aux enchères étaient tous Juifs et du fait de ce manque de compétition dans le négoce d’esclaves, ils étaient achetés à vil prix. Par ailleurs, il n’existait pas non plus de compétition pour l’achat des esclaves qui étaient payés à crédit jusqu’à la prochaine saison de vente du sucre. Si les enchères avaient lieu un jour de fête juive, elles étaient automatiquement reportées. ». Moshe Kahan déclare sans ménagements qu’en 1653-1658, « les négociants Juifs-Marranes possédaient le contrôle du commerce espagnol et portugais , donc détenaient quasiment le contrôle du commerce levantin...avaient d’importantes sommes d’argent à leur disposition ». Seymour B. Liebman dans le New World Jewry (Nouveau Monde Juif), indique clairement que « les navires n’appartiennent pas seulement aux Juifs, mais sont commandés par des capitaines juifs avec des équipages composés de Juifs ».
4- L’esclavagisme aux Etats-Unis
L’esclavagisme aux États-Unis commence avec la conquête du nouveau monde. Les navires effectuent alors un triangle entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques. Ils vendent des produits manufacturés en Afrique, prennent des esclaves à destination du Brésil, des Caraïbes ou des Etats-Unis et reviennent en Europe avec du sucre et d’autres matières premières. C’est l’art de l’optimisation des investissements dans lequel on peut rendre hommage au génie créatif en affaires des Juifs. Durant quasiment 4 siècles des millions d’Africains sont « exportés » vers les Amériques. Durant le 18ème siècle, les Juifs participent activement dans le négoce d’esclaves. Certains Juifs contrôlent même les marchés où sont fixés les prix, telle une denrée ! Mais on assiste également à des histoires émouvantes de romantisme. C’est ainsi que Aaron Levy, le fondateur de Aaronsburg en Pennsylvanie, achète Rachel, une esclave noire, dans le milieu des années 1780 et l’emmène à Philadelphie. Il la libère, l’éduque et l’épouse. Elle repose désormais dans le cimetière Mikve Israël, à proximité de la tombe de Hayim Salomon, le financier de la Révolution américaine (cf 1776). En 1793, Eli Whitney invente le fil à coton et c’est l’envol des plantations de cette matière première consommatrice de main d’œuvre, plus particulièrement d’esclaves bon marché qui fait exploser le marché. L’un des nombreuses études effectuées par Ira Rosenwaike, publiée par l’American Jewish Historical Society (Société d’histoire juive américaine), montre que 75% des Juifs du sud des Etats-Unis possèdent des esclaves noirs [avant l’élection de Lincoln], alors que seuls 36% des Blancs en ont.
Le Rabbin Isaac Meyer Wise , l’un des champions de la réforme libérale juive et le plus actif de tous les Rabbins aux Etats-Unis au 19ème siècle, soutient activement l’esclavagisme des Noirs, appelle Abraham Lincoln un « imbécile » et argumente que les Noirs sont des « bêtes accablantes » [Rappelons que Lincoln est l’un des rares présidents américains qui n’est pas élu avec les voix des Juifs, car il s’oppose à l’esclavagisme et lorsqu’il est élu en 1860, il l’abolit immédiatement, ce qui déclenche la guerre de sécession]. En 1896, un éditorial dans le Jewish South de Richmond, en Virginie, argumente que les « Nègres [dans le texte] sont intellectuellement,moralement et physiquement une race inférieure - un fait que personne ne peut dénier » et, lors de la mort du sénateur [Juif] du Maryland, Isador Rayner, un journaliste noir écrit que Rayner « évoque auprès de ses voisins de couleur les terreurs des pogroms . Lorsque le B’nai B’rith et l’ADL (Ligue anti-diffamation) - organisme contrôlé par les « lobbies qui n’existent pas », l’équivalent de la LICRA (Ligue Internationale contre le racisme et l’antisémitisme) en France - publient leur pamphlet, en 1976, intitulé « Les Juifs américains : leur histoire », sur les 13 pionniers juifs américains, 10 d’entre eux sont liés au négoce de l’esclavagisme ... [comme quoi, plus vous êtes esclavagiste, raciste et antisémite et mieux il est préférable d’adhérer à ce genre d’organisation pour vous donner bonne conscience...] Du reste, les quotidiens suivants : The San Francisco Chronicle, The San Francisco Examiner, The Los Angeles Times et d’autres encore, révèlent depuis de nombreuses années qu’aux Etats-Unis, l’ADL pratique l’espionnage et constitue des dossiers sur 950 organisations et 10.000 individus dont la plupart sont des groupes de Noirs, y compris la célèbre NAACP (National Association for the Advancement of Coloured People ou Association nationale pour l’avancement des personnes de couleur), fondée en 1909 par des groupes de militants multiraciaux. Le Général israélien Moshe Dayan ne dit-il, voici quelques années, pas que les forces militaires américaines se dégradent parce qu’elles sont composées de Noirs « avec peu d’intelligence et aucune éducation ». Il insiste alors pour que les Etats-Unis recrutent « du sang neuf et de meilleurs cerveaux ». Il est considéré comme » un héros dans son pays ! Lorsqu’on leur relate ces faits, certains contradicteurs argumentent sur des points qui prêtent volontiers à sourire.
En voici deux :
le premier, que les négociants juifs sont contraints par les Chrétiens de devenir des marchands d’esclaves et effectuer le « sale boulot » pour leur compte ;
le second, que sans ces marchands, le nombre de victimes, en particulier de la faim, serait encore plus catastrophique !
J’en oublie un dernier, qui correspond à celui qu’ils utilisent en dernier ressort, lorsqu’ils ne trouvent plus d’arguments solides : c’est faire preuve d’antisémitisme que de relater ces faits, car ils ne sont pas représentatifs de la religion juive [nous sommes bien d’accord sur ce point, il ne faut pas généraliser] et ils ne sont pas les seuls à faire ce genre de commerce [nous sommes également bien d’accord sur ce point aussi, ce qui n’exonèrent pas les autres !]. Il n’en demeure pas moins que le mot magique « antisémitisme » est lâché, celui qui fait taire tous les journalistes et ramènent dans le rang de la « pensée unique » tous les Présidents et membres des gouvernements.
Maintenant , j'aimerais avoir votre opinion sur la traite des Blanches qui à lieu
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pays de l'Est qui sont déportées chaque année vers les bordels d'Israel , de turquie...
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40.000 voitures brûlées en 2007
Pour Alain Bauer, président de l’Observatoire national de la délinquance, le nombre de voitures brûlées en 2007 dépassera 40 000. Le phénomène reste constant depuis plusieurs années. Les incendies de voitures à l’année se compteraient à raison de 70 à 80 par nuit en moyenne, et plus du double le week-end. Les motivations des auteurs auraient été étudiées :
• 30 % des cas seraient une fraude à l’assurance.
• 10%-15% des cas : véhicules volés, puis incendiés pour détruire traces et empreintes.
• 55%-60% des cas : violence urbaine ou vengeance privée.
http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/01/02/01001-20080102ARTFIG00010-plus-de-voituresont-brule-l-an
Professeur juif admet possibilité de meutres rituels d'enfant
Le professeur israelo-italien Ariel Toaff a sorti un livre dans lequel il admet la possibilité des meutres rituels d'enfants goys par les juifs pendant le Moyen-Age, en étudiant les déclarations lors des interrogatoires enregistrés de l'époque.
"In interviews with the Italian news media and in parts of his book, Toaff has suggested some ritual murders might have really taken place, committed by Ashkenazi Jews "
http://www.canadaeast.com/ce2/docroo...ticleID=100903
Les juifs sont alarmés par ce faux-pas, et Toaff, qui a subi un blâme de son université (Bar Ilan), et dont le livre a été épuisé après un jour, ne veut pas qu'il soit réédité.
http://www.jpost.com/servlet/Satelli...cle%2FShowFull
http://zionism-israel.com/israel_new...ilan-prof.html
Si vous lisez l'italien, voici un article intéressant, et il semble qu'on puisse encore commander le livre sur bol.it
http://www.imra.org.il/story.php3?id=33007
http://www.bol.it/libri/scheda/ea978881511516.htmlanti_bug_fck
"In interviews with the Italian news media and in parts of his book, Toaff has suggested some ritual murders might have really taken place, committed by Ashkenazi Jews "
http://www.canadaeast.com/ce2/docroo...ticleID=100903
Les juifs sont alarmés par ce faux-pas, et Toaff, qui a subi un blâme de son université (Bar Ilan), et dont le livre a été épuisé après un jour, ne veut pas qu'il soit réédité.
http://www.jpost.com/servlet/Satelli...cle%2FShowFull
http://zionism-israel.com/israel_new...ilan-prof.html
Si vous lisez l'italien, voici un article intéressant, et il semble qu'on puisse encore commander le livre sur bol.it
http://www.imra.org.il/story.php3?id=33007
http://www.bol.it/libri/scheda/ea978881511516.htmlanti_bug_fck
Un milliard d'euros pour la racaille merci sarko
PARIS (Reuters) - Le plan pour la banlieue prévoit de dégager un milliard d'euros pour désenclaver cinquante quartiers prioritaires, annonce Fadela Amar, dans Le Figaro magazine, à paraître le 19 janvier.
"Nous allons mettre le paquet sur les cinquante quartiers les plus en difficulté, emploi, éducation, désenclavement seront les trois axes majeurs", précise la secrétaire d'État chargée de la politique de la Ville.
Fadela Amara, dont le projet a donné lieu à un certain flottement au sein du gouvernement, explique vouloir "casser les préjugés", "faire émerger une élite des quartiers" et favoriser la montée en puissance du concept de "diversité".
Elle doit débattre le 22 janvier à Vaulx-en-Velin, près de Lyon, des grands axes de son plan "Espoir banlieue", qui sera présenté plus officiellement par Nicolas Sarkozy le 8 février.
Pour les cinquante quartiers prioritaires, son plan vise à améliorer les transports - bus, tramway, taxis collectifs - pour ouvrir ces quartiers sur l'extérieur.
Pour l'emploi, Fadela Amara entend installer des bureaux de recrutement au pied des cités, avec des partenaires privés et publics.
"Pour les jeunes sans qualification, nous proposerons un parcours sécurisé avec du coaching, des formations, le financement du permis de conduire si besoin", précise-t-elle.
Décidée à lancer des expérimentations, la secrétaire d'État veut par exemple "multiplier les cafés de parents" aux abords des collèges et des lycées pour que les familles rencontrent les professeurs et s'investissent davantage dans la scolarité de leurs enfants.
"Dans certains établissements, nous allons créer des pôles d'excellence, avec apprentissage du solfège, ou du chinois, ou du latin et grec dans des collèges", ajoute-t-elle.
"On veut brasser les gens, les cultures, les savoirs, créer la mixité. Je veux faire émerger une élite des quartiers."
Plus largement, Fadela Amara veut "valoriser" le mot diversité qui est apparu, selon elle, ces trois ou quatre dernières années et dans lequel elle voit un "concept politique." "Il faut le valoriser, le faire monter en puissance, que partout la diversité existe", dit-elle.anti_bug_fck
"Nous allons mettre le paquet sur les cinquante quartiers les plus en difficulté, emploi, éducation, désenclavement seront les trois axes majeurs", précise la secrétaire d'État chargée de la politique de la Ville.
Fadela Amara, dont le projet a donné lieu à un certain flottement au sein du gouvernement, explique vouloir "casser les préjugés", "faire émerger une élite des quartiers" et favoriser la montée en puissance du concept de "diversité".
Elle doit débattre le 22 janvier à Vaulx-en-Velin, près de Lyon, des grands axes de son plan "Espoir banlieue", qui sera présenté plus officiellement par Nicolas Sarkozy le 8 février.
Pour les cinquante quartiers prioritaires, son plan vise à améliorer les transports - bus, tramway, taxis collectifs - pour ouvrir ces quartiers sur l'extérieur.
Pour l'emploi, Fadela Amara entend installer des bureaux de recrutement au pied des cités, avec des partenaires privés et publics.
"Pour les jeunes sans qualification, nous proposerons un parcours sécurisé avec du coaching, des formations, le financement du permis de conduire si besoin", précise-t-elle.
Décidée à lancer des expérimentations, la secrétaire d'État veut par exemple "multiplier les cafés de parents" aux abords des collèges et des lycées pour que les familles rencontrent les professeurs et s'investissent davantage dans la scolarité de leurs enfants.
"Dans certains établissements, nous allons créer des pôles d'excellence, avec apprentissage du solfège, ou du chinois, ou du latin et grec dans des collèges", ajoute-t-elle.
"On veut brasser les gens, les cultures, les savoirs, créer la mixité. Je veux faire émerger une élite des quartiers."
Plus largement, Fadela Amara veut "valoriser" le mot diversité qui est apparu, selon elle, ces trois ou quatre dernières années et dans lequel elle voit un "concept politique." "Il faut le valoriser, le faire monter en puissance, que partout la diversité existe", dit-elle.anti_bug_fck
un militant gauche rejoint FN
-Oh oui, Nicolas vas y fais moi mal !!
Ce pourrait être le début d’un film de Carla « Morgane » , hélas ce n’est que le cri exprimé par des millions de français aujourd’hui, auxquels Nicolas applique de la vaseline, dilate leur malus , et fourre son texte( de loi bien sur !).
Même Cecilia dit que c'est « un coureur de jupon ; il « nique » tout ce qui bouge !
Zut , nous, les Français nous n’aurions pas du bouger !!
Avait-il dit lors de son élection qu’il allait calculé Les prestations familiales -prestation d'accueil au jeune enfant, complément familial, allocation de rentrée scolaire, le rmi et allocation de parent isolé- et la CMU sur une estimation du train de vie et non plus sur les ressources ?...non il s’en était bien gardé !
François hollande, critique Sarko en tant qu’homme !!!
on s’en fous de l’homme ! c’est sa politique de négrier qu’il faut dénoncer et combattre !!
Que font les syndicats ? ils sont entrain d’accepter des reformes du contrat de travail inconcevables !!
Y a-t-il pas un homme dans ce pays anesthésié, qui va enfin se lever devant ces vampires?
Mais que veut sarko ?
Sarko veut il la mort des rmistes, des retraites, des handicapes et des chômeurs , la révolution, le guerre ? que veut il ?
Et vous la gauche caviar, allez vous laissez ce serpent continuer à cracher son venin contre les miséreux et les classes moyennes ?
Non seulement il est nul et incapable de donner du pouvoir d’achat au français mais maintenant il va appauvrir ceux qui sont déjà dans le fond du gouffre !
ce qui fait le plus mal dans l’histoire c’est qu’il donne raison à Le Pen ( hé oui, lui le le pen dont le nom est un gros mot)
Le pen avait dit après les élections : Sarko à fait cocu les français.
moi qui n’ai pas voté pour sarko , je me sens cocu aujourd’hui : il m’a planté un couteau dans le bas du dos à défaut d’autre chose et je n’ai personne à qui porter plainte ni sa figure pour lui mettre mon poing !
Cet homme a donne raison à jean marie et je reconnais a JM une qualité de clairvoyance que n’a pas eu Ségolene ni Bayrou.
Sarko reçoit Bonneau, il lui promet de verser du fric à l’Afrique !mais c’est quoi ce guignol le politiquement correct c’est d’aider l’Afrique et bien moi j’avoue qu’aujourd’hui j’ai plus envie d’aider les français qui crèvent car ils sont nombreux !! Mais ça c’est pas un tube de U2 j’ai donc aucune chance que mes propos soit suivis d’adhésion spontanées des tous les
faux c-u-l-s !! Y a plus de fric dans les caisses mais y en a pour l’Afrique de qui se moque t-on ?
LES AMIS LA France EST-ele ENTRE LES MAINS D’UN INCAPABLE entouré de courtisans malsains et teigneux Question
Il faut réagir et cesser de palabrer
Il faut mettre hors d’état de nuire ce fossoyeur de notre pays
Il est urgent de lui réclamer sa démission
Il nous a menti trahi, exploité,…l’esclavage est abolit il faut le lui signifier !
Messieurs les ronds de cuirs, cessez de parler pour ne rien dire et exiger le retrait immédiat de France des troupes tsahal de Sarkosy !anti_bug_fck
Ce pourrait être le début d’un film de Carla « Morgane » , hélas ce n’est que le cri exprimé par des millions de français aujourd’hui, auxquels Nicolas applique de la vaseline, dilate leur malus , et fourre son texte( de loi bien sur !).
Même Cecilia dit que c'est « un coureur de jupon ; il « nique » tout ce qui bouge !
Zut , nous, les Français nous n’aurions pas du bouger !!
Avait-il dit lors de son élection qu’il allait calculé Les prestations familiales -prestation d'accueil au jeune enfant, complément familial, allocation de rentrée scolaire, le rmi et allocation de parent isolé- et la CMU sur une estimation du train de vie et non plus sur les ressources ?...non il s’en était bien gardé !
François hollande, critique Sarko en tant qu’homme !!!
on s’en fous de l’homme ! c’est sa politique de négrier qu’il faut dénoncer et combattre !!
Que font les syndicats ? ils sont entrain d’accepter des reformes du contrat de travail inconcevables !!
Y a-t-il pas un homme dans ce pays anesthésié, qui va enfin se lever devant ces vampires?
Mais que veut sarko ?
Sarko veut il la mort des rmistes, des retraites, des handicapes et des chômeurs , la révolution, le guerre ? que veut il ?
Et vous la gauche caviar, allez vous laissez ce serpent continuer à cracher son venin contre les miséreux et les classes moyennes ?
Non seulement il est nul et incapable de donner du pouvoir d’achat au français mais maintenant il va appauvrir ceux qui sont déjà dans le fond du gouffre !
ce qui fait le plus mal dans l’histoire c’est qu’il donne raison à Le Pen ( hé oui, lui le le pen dont le nom est un gros mot)
Le pen avait dit après les élections : Sarko à fait cocu les français.
moi qui n’ai pas voté pour sarko , je me sens cocu aujourd’hui : il m’a planté un couteau dans le bas du dos à défaut d’autre chose et je n’ai personne à qui porter plainte ni sa figure pour lui mettre mon poing !
Cet homme a donne raison à jean marie et je reconnais a JM une qualité de clairvoyance que n’a pas eu Ségolene ni Bayrou.
Sarko reçoit Bonneau, il lui promet de verser du fric à l’Afrique !mais c’est quoi ce guignol le politiquement correct c’est d’aider l’Afrique et bien moi j’avoue qu’aujourd’hui j’ai plus envie d’aider les français qui crèvent car ils sont nombreux !! Mais ça c’est pas un tube de U2 j’ai donc aucune chance que mes propos soit suivis d’adhésion spontanées des tous les
faux c-u-l-s !! Y a plus de fric dans les caisses mais y en a pour l’Afrique de qui se moque t-on ?
LES AMIS LA France EST-ele ENTRE LES MAINS D’UN INCAPABLE entouré de courtisans malsains et teigneux Question
Il faut réagir et cesser de palabrer
Il faut mettre hors d’état de nuire ce fossoyeur de notre pays
Il est urgent de lui réclamer sa démission
Il nous a menti trahi, exploité,…l’esclavage est abolit il faut le lui signifier !
Messieurs les ronds de cuirs, cessez de parler pour ne rien dire et exiger le retrait immédiat de France des troupes tsahal de Sarkosy !anti_bug_fck
Un islamiste reçoit 206.000 euros d'indemnité
INDEMNITÉ | L'enseignant quitte la fonction publique avec 255 000 francs (255 000 dinars environ) en poche et ses frais d'avocat payés.
© Steeve Iuncker Gomez | Hani Ramadan
ÉRIC BUDRY | 17 Janvier 2008 |
L'Etat compte depuis hier un fonctionnaire de moins. Hani Ramadan, dont l'avis sur la lapidation des femmes et des hommes adultères avait créé la polémique, quitte la fonction publique.
Pas les mains vides, puisque le Conseil d'Etat a finalement été contraint de l'indemniser pour s'en défaire.
C'est la fin d'un conflit qui a commencé en septembre 2002 (lire ci-dessous).
L'Etat lui verse l'équivalent de vingt-quatre mois de salaire, soit 255 202,80 francs. Auxquels s'ajoutent 90 000 francs de frais d'avocat.
La facture est salée, mais le Conseil d'Etat estime visiblement que ce n'est pas trop cher payé pour éloigner le directeur du Centre islamique de l'enseignement public. D'autant que l'ancien enseignant de français du Cycle d'orientation était payé depuis des années sans plus occuper aucune fonction.
«Grâce à un accord négocié, cette affaire est réglée une fois pour toutes», se félicite Laurent Moutinot, président du Conseil d'Etat. Qui précise que cette solution a été rendue possible par l'application d'un nouvel article de la loi sur l'Instruction publique.
Le Conseil d'Etat était en effet jusque-là coincé par une décision de la Commission de recours de l'instruction publique. Cette dernière avait ordonné, en mars 2004, la réintégration de M. Ramadan, licencié en février 2003. Une décision contre laquelle il n'existait pas de voie de recours.
Pire, la législation de l'époque n'offrait aucune possibilité à l'Etat-employeur de se séparer d'un collaborateur, certes indésirable mais pas licenciable légalement, par le biais de l'indemnisation. Cela est devenu possible et les deux parties en ont profité pour en finir.
Cinq ans sans travailler
«Pour assurer la paix des ménages, nous avons accepté de verser le maximum que prévoit la loi», indique un Laurent Moutinot soulagé. On peut le comprendre. Le Conseil d'Etat, et notamment Martine Brunschwig Graf à l'époque, tenait mordicus à le licencier. La chose étant impossible, l'enseignement lui a au moins été interdit.
Depuis, il a vainement été tenté de trouver une nouvelle fonction à Hani Ramadan. On a évoqué le Palais de justice, les Archives. Rien ne s'est fait. Cela fait donc plus de cinq ans qu'il est devenu un fonctionnaire sans fonction. Ce qui fait grimper la facture totale à plus d'un million de francs (700 000 francs de salaire et 340 000 pour boucler le dossier).
On ne saura malheureusement pas ce que M. Ramadan pense de l'accord conclu ou de ce qu'il fera. Les deux parties ont en effet convenu qu'ils ne feraient aucun commentaire sur le sujet. Nous avons vainement tenté de le joindre hier, de même que son avocat.
La polémique dure depuis 2002
10 septembre 2002
Hani Ramadan signe dans «Le Monde» une tribune libre dans laquelle il prône les vertus de la lapidation des femmes et les hommes adultères. Tollé!
5 février 2003
Le Conseil d’Etat décide de licencier l’enseignant sur la base de rapport de l’enquête administrative de Bernard Bertossa.
15 mars 2004
La Commission de recours du personnel enseignant de l’Instruction publique ordonne la réintégration de Hani Ramadan et demande au Conseil d’Etat de prendre une sanction moins lourde.
8 avril 2004
Nouvelle enquête administrative lancée suite aux propos de M. Ramadan dans «Le Matin dimanche».
24 novembre 2004
Le Conseil d’Etat refuse de le réintégrer à son poste. Il
accepte l’éventualité d’une indemnisation, mais supprime son salaire dès le 1er décembre.
17 mai 2005
La même commission de recours ordonne la reprise du versement du salaire à compter du 1er décembre 2004.
27 août 2006
Le Palais de justice refuse d’employer Hani Ramadan.
16 janvier 2008
Un accord sur une indemnisation est conclu avec le Conseil d’Etat.
EBy
http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/geneve/detail_geneve/(contenu)/182875anti_bug_fck
© Steeve Iuncker Gomez | Hani Ramadan
ÉRIC BUDRY | 17 Janvier 2008 |
L'Etat compte depuis hier un fonctionnaire de moins. Hani Ramadan, dont l'avis sur la lapidation des femmes et des hommes adultères avait créé la polémique, quitte la fonction publique.
Pas les mains vides, puisque le Conseil d'Etat a finalement été contraint de l'indemniser pour s'en défaire.
C'est la fin d'un conflit qui a commencé en septembre 2002 (lire ci-dessous).
L'Etat lui verse l'équivalent de vingt-quatre mois de salaire, soit 255 202,80 francs. Auxquels s'ajoutent 90 000 francs de frais d'avocat.
La facture est salée, mais le Conseil d'Etat estime visiblement que ce n'est pas trop cher payé pour éloigner le directeur du Centre islamique de l'enseignement public. D'autant que l'ancien enseignant de français du Cycle d'orientation était payé depuis des années sans plus occuper aucune fonction.
«Grâce à un accord négocié, cette affaire est réglée une fois pour toutes», se félicite Laurent Moutinot, président du Conseil d'Etat. Qui précise que cette solution a été rendue possible par l'application d'un nouvel article de la loi sur l'Instruction publique.
Le Conseil d'Etat était en effet jusque-là coincé par une décision de la Commission de recours de l'instruction publique. Cette dernière avait ordonné, en mars 2004, la réintégration de M. Ramadan, licencié en février 2003. Une décision contre laquelle il n'existait pas de voie de recours.
Pire, la législation de l'époque n'offrait aucune possibilité à l'Etat-employeur de se séparer d'un collaborateur, certes indésirable mais pas licenciable légalement, par le biais de l'indemnisation. Cela est devenu possible et les deux parties en ont profité pour en finir.
Cinq ans sans travailler
«Pour assurer la paix des ménages, nous avons accepté de verser le maximum que prévoit la loi», indique un Laurent Moutinot soulagé. On peut le comprendre. Le Conseil d'Etat, et notamment Martine Brunschwig Graf à l'époque, tenait mordicus à le licencier. La chose étant impossible, l'enseignement lui a au moins été interdit.
Depuis, il a vainement été tenté de trouver une nouvelle fonction à Hani Ramadan. On a évoqué le Palais de justice, les Archives. Rien ne s'est fait. Cela fait donc plus de cinq ans qu'il est devenu un fonctionnaire sans fonction. Ce qui fait grimper la facture totale à plus d'un million de francs (700 000 francs de salaire et 340 000 pour boucler le dossier).
On ne saura malheureusement pas ce que M. Ramadan pense de l'accord conclu ou de ce qu'il fera. Les deux parties ont en effet convenu qu'ils ne feraient aucun commentaire sur le sujet. Nous avons vainement tenté de le joindre hier, de même que son avocat.
La polémique dure depuis 2002
10 septembre 2002
Hani Ramadan signe dans «Le Monde» une tribune libre dans laquelle il prône les vertus de la lapidation des femmes et les hommes adultères. Tollé!
5 février 2003
Le Conseil d’Etat décide de licencier l’enseignant sur la base de rapport de l’enquête administrative de Bernard Bertossa.
15 mars 2004
La Commission de recours du personnel enseignant de l’Instruction publique ordonne la réintégration de Hani Ramadan et demande au Conseil d’Etat de prendre une sanction moins lourde.
8 avril 2004
Nouvelle enquête administrative lancée suite aux propos de M. Ramadan dans «Le Matin dimanche».
24 novembre 2004
Le Conseil d’Etat refuse de le réintégrer à son poste. Il
accepte l’éventualité d’une indemnisation, mais supprime son salaire dès le 1er décembre.
17 mai 2005
La même commission de recours ordonne la reprise du versement du salaire à compter du 1er décembre 2004.
27 août 2006
Le Palais de justice refuse d’employer Hani Ramadan.
16 janvier 2008
Un accord sur une indemnisation est conclu avec le Conseil d’Etat.
EBy
http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/geneve/detail_geneve/(contenu)/182875anti_bug_fck
Saint Augustin : le texte tabou censure
Saint Augustin : le texte tabou et mis à l'écart par la censure juive
Les églises parlent beaucoup de saint Augustin,
mais depuis que les juifs ont gagné la seconde guerre mondiale et corrompu la théologie des grandes églises voici un texte mis à l'écart par les serviteurs religieux de nos maîtres juifs.
(Note préliminaire : en ces temps où l'Occident, et en particulier les grandes églises, est contrôlé par les juifs, il faut surtout ne pas oublier les vérités suivantes :
- que selon le Christ les juifs sont les enfants spirituels du Diable (Évangile de Saint Jean)
- que selon Saint Paul les juifs sont les ennemis de tous les hommes (première Epître aux Thessaloniciens)
Traité contre les juifs
Oeuvres complètes de Saint Augustin
traduites pour la première fois en français,
sous la direction de M. Raulx
Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XIV, p. 23-32.
CHAPITRE PREMIER. SÉVÉRITÉ DE DIEU MANIFESTÉE PAR LA DESTRUCTION DU PEUPLE JUIF. SA BONTÉ DANS LA VOCATION DES GENTILS. L'AVEUGLEMENT DES JUIFS CONDAMNÉ PAR LES TEXTES DE L'ANCIEN TESTAMENT.
CHAPITRE II. LES LIVRES DE L'ANCIEN TESTAMENT NOUS CONCERNENT : NOUS EN OBSERVONS MIEUX LES PRÉCEPTES QUE LES JUIFS.
CHAPITRE III. JÉSUS-CHRIST N'A POINT ABOLI LA LOI EN RAISONNANT : IL L'A CHANGÉE EN L'ACCOMPLISSANT. LE CHANGEMENT DES RITES ANCIENS A ÉTÉ PRÉDIT DANS LES PSAUMES.
CHAPITRE IV. LE CHRIST ANNONCÉ DANS LE PSAUME QUARANTE-QUATRIÈME.
CHAPITRE V. LA TRANSFORMATION DES ANCIENS RITES PRÉDITE AUSSI PAR LE TITRE DU SOIXANTE- HUITIÈME PSAUME, OU LE PROPHÈTE A PARLÉ DE LA PASSION DE JÉSUS-CHRIST.
CHAPITRE VI. LE TITRE DU PSAUME SOIXANTE-DIX-NEUVIÈME PRÉDIT ENCORE LA TRANSFORMATION DES ANCIENS RITES : CETTE TRANSFORMATION FUTURE EST PROUVÉE CONTRE LES JUIFS PAR DES TÉMOIGNAGES PLUS ÉCLATANTS.
CHAPITRE VII. LES JUIFS INTERPRÈTENT FAUSSEMENT EN LEUR FAVEUR CERTAINES PROPHÉTIES. ORACLES PROPHÉTIQUES LES PLUS DÉFAVORABLES AUX JUIFS.
CHAPITRE VIII. ISAÏE A PRÉDIT QUE DIEU ABANDONNERAIT LES JUIFS.
CHAPITRE IX. ABANDON DES JUIFS PLUS CLAIREMENT PRÉDIT PAR MALACHIE.
CHAPITRE X. AVEC QUELLE CHARITÉ IL FAUT ATTIRER LES JUIFS A LA FOI.
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CHAPITRE PREMIER. SÉVÉRITÉ DE DIEU MANIFESTÉE PAR LA DESTRUCTION DU PEUPLE JUIF. SA BONTÉ DANS LA VOCATION DES GENTILS. L'AVEUGLEMENT DES JUIFS CONDAMNÉ PAR LES TEXTES DE L'ANCIEN TESTAMENT.
1. Le bienheureux apôtre Paul, docteur des Gentils dans la foi et la vérité, nous exhorte à demeurer stables et fermes dans une même croyance, dans la croyance dont il s'est montré le fidèle ministre : en cela, il nous donne un précepte qu'il confirme par un exemple capable de nous effrayer. « Tu vois », nous dit-il, « la sévérité et la bonté de Dieu : sa sévérité envers ceux qui sont tombés; et sa bonté envers toi, si toutefois tu demeures ferme dans cette même bonté ». Il est sûr, qu'en s'exprimant ainsi, il a voulu parler des Juifs pareils aux branches d'olivier, violemment arrachées d'une souche fertile, ils ont été séparés de leurs saints patriarches en raison de leur infidélité : afin que les Gentils fussent, à cause de leur foi, comme un olivier sauvage, greffé sur un olivier fertile, et devinssent participants de la sève à la place des branches naturelles qui en ont été privées.« Mais », dit-il encore, « garde-toi de t'élever par présomption, contre les branches naturelles car, si tu penses t'élever au-dessus d'elles, considère que ce n'est pas toi qui portes la racine, n mais que c'est la racine qui te porte ». Et parce que quelques-uns d'entre les Juifs arrivent au salut, il ajoute : « Autrement, tu seras toi-même retranché comme eux : pour eux, s'ils ne demeurent pas dans leur infidélité, ils seront greffés sur la tige, car Dieu est tout-puissant pour les y enter de nouveau (1) ». A ceux, au contraire, qui persévèrent dans le mal, s'adresse cette sentence prononcée par l'Eternel : « Les enfants de ce
1. Rom. XI, 18-23.
royaume seront jetés dans les ténèbres extérieures ; là sera le pleur et le grincement de dents ». Mais aux nations qui persévèrent dans le bien, s'applique ce qui est dit auparavant : « Plusieurs viendront d'orient et d'occident, et prendront place dans le royaume des cieux avec Abraham, Isaac et Jacob (1) ». Ainsi, par une juste sévérité de la part de Dieu, l'orgueilleuse infidélité des branches naturelles leur a-t-elle mérité d'être séparées de leur racine, c'est-à-dire des patriarches, tandis que la grâce divine a greffé l'olivier sauvage sur cette racine en récompense de son humble fidélité.
2. Quand on cite aux Juifs ces passages, ils méprisent à la fois l'Evangile et l'Apôtre: ce que nous leur disons, ils rie l'entendent pas, parce qu'ils ne comprennent point ce qu'ils lisent; car, évidemment, s'ils savaient de qui le Prophète a voulu parler en ce passage
« Je l'ai établi pour être la lumière des nations et le salut que j'envoie jusqu'aux extrémités de la terre (2) », ils ne seraient ni assez aveugles, ni assez malades pour ne pas reconnaître, dans le Seigneur Jésus, la lumière et le salut. Si encore ils comprenaient à quels hommes s'applique ce verset prophétique qu'ils chantent inutilement et sans profit pour eux : « Leur voix a éclaté dans toute la terre, et leurs paroles se font entendre jusqu'aux extrémités du monde (3) » ; ils s'éveilleraient à la voix des apôtres : et verraient que leur parole vient de Dieu. Invoquons donc le témoignage des saintes Ecritures, car elles jouissent, aussi chez eux, d'une grande autorité, et si nous ne pouvons les guérir de leur infidélité en leur offrant ce moyen de salut, nous les convaincrons du moins d'erreur par l'évidence de la vérité.
1. Matt. VIII, 12, 11. — 2. Isaïe, XLLX, 6. — 3. Ps. XVIII, 5.
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23
CHAPITRE II. LES LIVRES DE L'ANCIEN TESTAMENT NOUS CONCERNENT : NOUS EN OBSERVONS MIEUX LES PRÉCEPTES QUE LES JUIFS.
3. Nous devons d'abord réfuter une erreur commune parmi les Juifs : à les entendre, les livres de l'Ancien Testament ne nous concerneraient en aucune manière, puisque nous observons, non les anciens .rites, mais des rites nouveaux. A quoi vous sert la lecture de la Loi et des Prophètes, puisque vous ne voulez point en observer les préceptes ? Voilà ce qu'ils nous disent, parce que nous ne pratiquons pas la circoncision du prépuce sur les enfants mâles; parce que nous mangeons des viandes déclarées immondes par la Loi ; parce que nous n'observons point, d'une manière charnelle, leurs sabbats, leurs néoménies, et leurs jours de fêtes ; parce que nous n'immolons à Dieu aucune victime tirée de nos troupeaux, et que nous ne célébrons point la pâque avec un agneau et des pains azymes ; parce qu'enfin nous négligeons d'autres anciens rites, que l'Apôtre désigne sous le nom générique d'ombres des choses futures. Saint Paul les appelait ainsi, car, de leur temps, ils annonçaient la révélation -des mystères à la connaissance desquels nous avons été appelés, afin que, dégagés des ombres anciennes, nous jouissions de leur pure lumière. Il serait trop long d'engager avec eux une discussion sur chacun de ces points en particulier,de leur faire comprendre comment, en nous dépouillant du vieil homme, nous pratiquons la circoncision sans nous dépouiller de la chair de notre corps; de leur dire que nous apportons, dans nos moeurs, la sévérité qu'ils apportent dans le choix de leurs viandes : en un mot, de leur montrer que nous offrons nos corps à Dieu, comme une hostie vivante, sainte et agréable; qu'au lieu du sang des brutes, nous répandons nos âmes intelligentes en de saints désirs, et que nous sommes purifiés de toute souillure par le sang de Jésus-Christ, comme par le sang d'un agneau sans tache. A cause de la ressemblance de son corps avec un corps de péché, le Sauveur a été figuré parles boucs des anciens sacrifices, et celui qui reconnaît en sa personne la plus grande victime, ne fait point difficulté, en face des branches de la croix, de le considérer comme le taureau de la loi mosaïque. Trouvant en lui notre repos, nous observons véritablement le sabbat, et pour nous la célébration de la nouvelle lune n'est autre chose que la sanctification d'une vie nouvelle : notre pâque, c'est le Christ ; la sincérité et la vérité, voilà nos azymes; le vieux levain ne s'y trouve pas, et s'il y a d'autres mystères figurés par les présages antiques, nous ne nous arrêterons pas maintenant à les expliquer; cela est inutile : nous nous bornerons donc à dire qu'ils ont eu leur perfection en Jésus-Christ, dont le règne n'aura pas de fin. Toutes choses devaient, en effet, se trouver accomplies en Celui qui est venu, non pour détruire la Loi et les Prophètes, mais pour les accomplir (1).
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CHAPITRE III. JÉSUS-CHRIST N'A POINT ABOLI LA LOI EN RAISONNANT : IL L'A CHANGÉE EN L'ACCOMPLISSANT. LE CHANGEMENT DES RITES ANCIENS A ÉTÉ PRÉDIT DANS LES PSAUMES.
4. Jésus-Christ n'a point aboli par le raisonnement les anciens signes des choses futures, mais il les a changés en faisant ce qu'ils prédisaient : car il voulait, pour annoncer que le Christ était déjà venu, des rites différents de ceux qui annonçaient sa venue future. Mais que signifie ce titre : « Pour ce qui doit être changé », placé en tête de certains psaumes que les Juifs ont entre les mains, auxquels ils reconnaissent l'autorité des saintes lettres ? (Le texte de ces mêmes psaumes a trait au Christ.) Evidemment il annonce le changement futur par le Christ de rites que nous savons aujourd'hui, parce que nous le voyons, avoir été changés par lui. De cette manière, le peuple dé Dieu, qui est maintenant le peuple chrétien, n'est point obligé d'observer les lois des temps prophétiques, non qu'elles aient été condamnées, mais parce qu'elles ont subi une transformation. Les mystères prédits par les anciens rites ne devaient point non plus disparaître, mais il fallait que les signes de ces mystères fussent appropriés aux époques diverses auxquelles ils étaient destinés.
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CHAPITRE IV. LE CHRIST ANNONCÉ DANS LE PSAUME QUARANTE-QUATRIÈME.
5. Le quarante-quatrième psaume est le
1. Matt. V, 17.
24
premier de ceux à la tête desquels on lit ce titre : « Pour ce qui doit être changé », et ces autres paroles: « Cantique pour le bien-aimé » . Le Christ s'y trouve très-clairement désigné
« Il est le plus beau des enfants des hommes ayant la forme et la nature de Dieu, il n'a point cru que ce fût pour lui une usurpation de se dire égal à Dieu». On lui dit dans ce psaume : « Ceignez-vous de votre épée et placez-la sur votre cuisse », parce qu'il devait s'incarner pour parler aux hommes. En effet, sous le nom d'épée on désigne le discours, et sous celui de cuisse, la nature humaine, car « il s'est anéanti en prenant la forme d'un esclave », afin « qu'étant », par sa divinité, « le plus beau des enfants des hommes », il devînt, par sa faiblesse, celui dont. un autre prophète a dit : « Nous l'avons vu, et il n'avait ni beauté ni éclat : son visage était abject, et son maintien sans dignité (1) ». Dans le même psaume, le Christ nous apparaît positivement , non-seulement comme homme, mais aussi comme Dieu, car le Prophète ajoute : . « Votre trône, ô mon Dieu, est un trône éternel : le sceptre de votre royauté est un sceptre d'équité; vous aimez la justice et vous haïssez l'iniquité ; c'est pour cela, ô mon Dieu, que votre Dieu a répandu sur vous l'onction de la joie, et vous a élevé au-dessus de tous ceux qui doivent participer à votre gloire ». Le Christ est ainsi nominé de cette onction, que le grec traduit par le mot ???sµa : « il est Dieu, et il a reçu de Dieu son onction ; et comme tous les autres rites charnels, elle a été transformée par lui en un rite spirituel. Le Psalmiste qui parle encore de son Eglise : « La reine s'est assise à votre droite, vêtue d'ornements précieux » : par où il indique la variété des langues au sein de toutes les nations unies , cependant par les liens d'une même foi, simple et intérieure, car « la véritable gloire de la fille du roi est intérieure ». Puis, s'adressant à cette Eglise, le Prophète lui dit : « Ecoutez, ma fille, et voyez » : écoutez la promesse , voyez-en l'accomplissement. « Et oubliez votre peuple-ci et la maison de votre père ». Ainsi s'accomplissent de nouvelles choses : ainsi se transforment les anciennes. « Parce que le roi a été charmé de votre beauté ». La beauté qu'il a créée par lui-même, il ne l'a pas rencontrée en vous : comment, en effet, auriez-
1. Isaïe, LIII, 2.
vous pu apparaître belle à ses yeux, quand vous portiez sur vous la souillure de vos péchés ? Mais- n'allez pas le croire : votre espérance ne s'appuiera point sur un homme, « parce que », ajoute-t-il encore, « il est lui-même le Seigneur votre Dieu ». Ne méprisez pas la forme d'esclave : ne tournez en dérision, ni la faiblesse du Tout-Puissant, ni l'humilité du Très-Haut, car « il est votre Dieu ». Sous les apparences de la petitesse se cache la grandeur; dans les ombres de la mort, le soleil de justice; au milieu des abaissements de la croix, le Roi de gloire. Que ses persécuteurs le fassent mourir, qu'il soit méconnu des infidèles, « il n'en est pas moins le Seigneur votre Dieu » : par son incarnation, il substitue la réalité aux antiques figures.
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CHAPITRE V. LA TRANSFORMATION DES ANCIENS RITES PRÉDITE AUSSI PAR LE TITRE DU SOIXANTE- HUITIÈME PSAUME, OU LE PROPHÈTE A PARLÉ DE LA PASSION DE JÉSUS-CHRIST.
6. Le psaume soixante-huitième porte encore ce titre : « Pour ce qui doit être changé ». Le Prophète y chante la passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et met dans la bouche du Sauveur certaines paroles de ses membres, c'est-à-dire, de ses disciples. Le Christ n'a lui-même commis aucun péché, mais il a supporté le fardeau des nôtres; c'est pourquoi il est dit : « Et mes péchés ne sont point cachés à vos yeux ». Nous trouvons écrit et annoncé d'avance, dans ce psaume, un fait rapporté dans l'Evangile (1) : « Ils m'ont donné du fiel en guise de nourriture, et, pour étancher ma soif, ils m'ont abreuvé de vinaigre ». Suivant la prédiction énoncée au titre du psaume, Jésus-Christ a donc transformé ce qui était ancien. Les Juifs lisent ces passages et ne les comprennent pas : aussi croient-ils nous causer de l'embarras, en nous demandant comment nous pouvons reconnaître l'autorité de la Loi et des Prophètes, dès lors que nous ne pratiquons pas les rites qu'ils nous ont prescrits. Nous n'observons pas ces rites, parce qu'ils. ont été changés : ils ont été changés, parce que leur transformation a été prédite, et nous croyons en Celui qui les a transformés par sa venue en ce monde. Si donc nous n'observons pas les rites: prescrits par la Loi et les . Matt. XXVII, 34-48.
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Prophètes, c'est que nous comprenons ce qu'ils ont prédit, c'est que nous possédons la réalité de ce qu'ils ont promis. Pour les Juifs, qui nous adressent ces reproches, ils doivent à leurs ancêtres de participer encore à l'amertume du fiel donné par eux en nourriture au Seigneur ; ils se ressentent encore de l'âcreté du vinaigre qu'ils ont offert au Christ pour apaiser sa soif : ils ne comprennent pas ces choses, car en eux se vérifie cet autre passage du Psalmiste : « Que leur table soit devant eux comme un filet; qu'elle leur soit une juste rétribution, une pierre de scandale ». En abreuvant le pain vivant de fiel et de vinaigre, ils se sont eux-mêmes saturés d'âcreté et d'amertume. Comment donc saisiraient-ils le sens d'une prophétie qui prononce contre eux cette sentence : « Que leurs yeux soient aveuglés pour qu'ils ne voient point? » Comment pourraient-ils se tenir droits, de manière à élever leurs coeurs vers Dieu, eux dont il a été prédit : « Faites que leur dos soit toujours courbé? » Ces paroles n'ont pas été prononcées contre eux tous, mais elles l'ont .été contre tous ceux auxquels s'applique ce qui a été prédit. Elles ne concernent point ceux d'entre eux qui ont cru alors en Jésus-Christ, ni ceux qui croient en lui aujourd'hui, ni ceux qui y croiront depuis ce jour jusqu'à la fin des siècles : elles ne s'appliquent aucunement au vrai peuple d'Israël, c'est-à-dire, à ce peuple qui verra le Seigneur face à face : « Car tous ceux qui descendent d'Israël, ne sont pas pour cela Israélites, et tous ceux qui sont de la race d'Abraham, ne sont pas pour cela ses enfants : mais Dieu lui dit : C'est d'Isaac que sortira la race qui doit porter ton nom, c'est-à-dire, ceux qui sont enfants d'Abraham selon la chair, ne sont pas pour cela enfants de Dieu : mais ce sont les enfants de la promesse qui sont réputés être les enfants d'Abraham (1) ». Au contraire, ces Juifs appartiennent à la Jérusalem spirituelle et aux villes de Juda, c'est-à-dire à l'Eglise ; c'est d'eux que parlait l'Apôtre quand il disait : « Les églises de Judée qui croyaient en Jésus-Christ, ne me connaissaient pas de visage (2) ». Car, selon ce qui est écrit dans la suite du même psaume , « Dieu sauvera Sion, et, les villes de Juda seront bâties de nouveau, et ils y demeureront, après qu'ils l'auront
1. Rom. IX, 6-8. — 2. Galat. I, 22.
acquise comme leur héritage, et la race de ses serviteurs la possédera, et ceux qui aiment son nom , y établiront leur demeure ». Mais lorsque les Juifs lisent ces paroles, ils les entendent dans un sens charnel : ils pensent à la Jérusalem d'ici-bas, qui est esclave avec ses enfants, et non point à la Jérusalem éternelle et céleste, qui est notre mère (1).
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CHAPITRE VI. LE TITRE DU PSAUME SOIXANTE-DIX-NEUVIÈME PRÉDIT ENCORE LA TRANSFORMATION DES ANCIENS RITES : CETTE TRANSFORMATION FUTURE EST PROUVÉE CONTRE LES JUIFS PAR DES TÉMOIGNAGES PLUS ÉCLATANTS.
7. Le psaume soixante-dix-neuvième porte, comme le quarantième et le soixante-huitième, ce titre : « Pour ce qui doit être changé ». Entre autres passages, on y lit celui-ci : « Regardez du haut du ciel, et voyez, et visitez cette vigne : donnez la perfection à celle que votre droite a plantée, et jetez les yeux sur le Fils de l'homme, que vous avez affermi pour vous ». Cette vigne est évidemment celle dont il est dit : « Vous avez transporté votre vigne de l'Egypte » ; car le Christ n'a point planté une vigne autre que celle-là, mais en venant sur la terre, il l'a changée et rendue plus parfaite. C'est pourquoi on lit aussi dans l'Evangile : « Il fera périr misérablement ces méchants, et il louera sa vigne à d'autres vignerons (2) ». En effet, l'Evangéliste ne dit pas : Il l'arrachera et en plantera une autre, mais : Il louera cette même vigne à d'autres vignerons. La cité de Dieu se compose de la société des saints ; c'est la réunion des enfants de la promesse : ils disparaissent tour à tour emportés par la mort, mais leur passage successif ici-bas la conduira à sa perfection, et, à la fin des siècles, elle recevra en même temps, dans chacun d'eux, l'immortalité que le Seigneur lui réserve. Dans un autre passage, la cité de Dieu nous est représentée, d'une manière différente, sous l'emblème d'un olivier fertile, et le Psalmiste lui prête ce langage : « Pour moi, je serai dans la maison du Seigneur comme un olivier qui porte du fruit, parce que j'ai mis toute mon espérance dans la ;miséricorde de Dieu pour l'éternité, et pour tous les siècles des
1. Galat. 1, 22. — 2. Matt. XXI, 41.
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siècles (1) ». Si des rameaux infidèles, orgueilleux, et, par là même, stériles, ont été arrachés du tronc pour permettre à l'olivier sauvage, c'est-à-dire aux Gentils, d'y être greffé à leur place, ce n'est point une raison pour que la racine de l'arbre, c'est-à-dire des patriarches et des prophètes, ait pu se dessécher ; « parce que », dit Isaïe, « quand le nombre des enfants d'Israël égalerait celui des grains de sable, de la mer, un petit reste sera sauvé (2) », mais par celui dont il est dit une première fois : « Et sur le Fils de l'homme que vous avez affermi pour vous » ; et, une seconde fois : « Que votre main s'étende sur l'homme de votre droite et sur le Fils de l'homme que vous avez affermi pour vous, et nous ne nous éloignerons plus de vous ». Ce Fils de l'homme, qui est Jésus-Christ, rend parfaite la vigne sainte, en y adjoignant son petit reste, les, Apôtres, et les autres hommes d'entre les Israélites, qui ont cru, en grand nombre, au Christ-Dieu, puis la plénitude des nations : il a écarté les anciens rites, leur en a substitué de nouveaux, et ainsi se trouve vérifié le titre de ce psaume : « Pour ce qui doit être changé ».
8. Nous allons donc apporter aux Juifs des témoignages plus éclatants, et dont ils sentiront, bon gré, mal gré, toute la force. « Le temps vient », dit le Seigneur, « ou je confirmerai mon alliance avec la maison de Jacob : non selon l'alliance que j'ai faite avec leurs pères au jour où je les pris par la main pour les faire sortir de l'Egypte (3) ». La prédiction est certaine : elle n'est plus renfermée en des titres de psaumes dont l'intelligence n'est à la portée que d'un petit nombre; tous peuvent entendre et comprendre cette voix prophétique. Une alliance nouvelle a été promise : elle devait être toute différente de celle qui avait été contractée avec le peuple d'Israël, lors de sa sortie d'Egypte. Nous appartenons à cette nouvelle alliance et elle ne nous force point d'observer les rites prescrits sous l'empire de l'ancienne : au lieu de nous reprocher l'abandon de l'antique Testament, à nous qui possédons le Nouveau promis à nos pères, pourquoi les Juifs ne reconnaissent-ils pas qu'ils sont demeurés les observateurs d'un culte devenu caduc et inutile ? Aussi, puisque, suivant ce qui est écrit au Cantique des cantiques, « le jour commence
1. Ps. LI, 10. — 2. Isaïe, X, 22. — 3. Jérém. XXXI, 31, 32.
à luire, et que les ombres se dissipent (1) », le sens spirituel doit briller de tout son éclat; le culte charnel doit finir. «Le Seigneur, Dieu des dieux, a parlé, et il a appelé la terre depuis le lever du soleil jusqu'à son couchant ». Oui, il a appelé toute la terre à une nouvelle alliance, cette terre à laquelle le Psalmiste dit ailleurs : « Chantez au Seigneur un cantique nouveau; que toute la terre chante au Seigneur ». Dieu n'a donc point parlé comme il a fait autrefois du haut du Sinaï : alors il ne s'adressait qu'à un seul peuple d'Israël, appelé par lui du pays d'Egypte : depuis, il a appelé toute la terre à partir du lever du soleil jusqu'à son couchant. Si les Juifs voulaient comprendre cette parole du Seigneur, ils entendraient son appel et il s'en trouverait, parmi eux, à qui s'appliqueraient ces autres paroles du même psaume : « Ecoutez, mon peuple, et je vous parlerai : Israël, écoutez-moi, et je vous attesterai la vérité moi, Dieu, je suis votre Dieu. Je ne vous reprendrai point pour vos sacrifices, car vos holocaustes sont toujours devant moi. Je n'ai pas besoin de prendre des veaux de votre maison, ni des boucs de vos troupeaux, parce que toutes les bêtes des forêts m'appartiennent, aussi bien que celles qui sont répandues sur les montagnes, et les boeufs : je connais tous les oiseaux du ciel, et la beauté des champs est en ma puissance. Si j'ai faim, je ne vous le dirai pas, puisque toute la terre est à moi avec tout ce qu'elle renferme. Est-ce que je mangerai la chair des taureaux, ou boirai-je le sang des boucs ? Immolez à Dieu un sacrifice de louanges, et rendez vos veaux au Très-Haut; invoquez-moi au jour de l'affliction, et je vous en délivrerai, et vous m'honorerez ». Ici, la transformation des sacrifices anciens est d'une évidence incontestable, car Dieu annonce qu'il ne les acceptera plus, et il impose à ses adorateurs un sacrifice de louanges : non pas, qu'en cela, il nous demande nos hommages comme s'il en avait besoin, mais parce qu'il veut faire servir à notre salut les louanges que nous lui adresserons, car voici la conclusion du psaume précité : « Le sacrifice de louange m'honorera, et c'est la voie par laquelle je lui montrerai le salut qui vient de Dieu ». Mais quel est le salut de Dieu, sinon le Fils de Dieu, le Sauveur du
1. Cant. II, 17.
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monde, le jour, Fils du jour Père, c'est-à-dire, la lumière de la lumière, dont la venue en ce monde a inauguré la nouvelle alliance? Voilà pourquoi encore, immédiatement après ces paroles : « Chantez au Seigneur un cantique nouveau ; que toute la terre chante au Seigneur; bénissez son saint nom » , le Prophète déclare que le Sauveur sera bientôt annoncé ; puis il ajoute : « Annoncez le jour issu du jour, son Salut (1) ». Prêtre et victime tout ensemble,. Jésus-Christ a donc offert le sacrifice de louange, accordant aux méchants le pardon de leurs fautes, et aux bons la grâce de bien faire. Pour adorer Dieu, on lui offre le sacrifice de louange, « afin que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur (2) ».
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CHAPITRE VII. LES JUIFS INTERPRÈTENT FAUSSEMENT EN LEUR FAVEUR CERTAINES PROPHÉTIES. ORACLES PROPHÉTIQUES LES PLUS DÉFAVORABLES AUX JUIFS.
9. Dès que les Juifs entendent les passages précités des psaumes, ils relèvent la tête et répondent : Nous voilà : c'est de nous qu'il est question dans ces psaumes ; c'est à nous que le Psalmiste a parlé, car nous sommes Israël, le peuple de Dieu; nous nous reconnaissons dans ces paroles du Prophète: « Ecoutez, mon peuple, et je vous parlerai : Israël, écoutez-moi, et je vous attesterai la vérité ». A cela que pouvons-nous répondre ? Nous connaissons, il est vrai un Israël spirituel dont parle l'Apôtre quand il dit: « Et tous ceux qui se conduiront selon cette règle, la paix et la miséricorde à eux et à l'Israël de Dieu (3) ». Pour cet Israël, dont le même Apôtre nous dit : « Considérez les Israélites selon la chair (4) », nous savons qu'il est charnel. Mais les Juifs ne le comprennent pas, et par là ils se donnent à eux-mêmes la preuve qu'ils sont charnels. Entretenons-les quelques instants, comme s'ils étaient présents.
Est-il possible que vous apparteniez à ce peuple que le Dieu des dieux a appelé depuis le lever jusqu'au coucher du soleil? N'êtes-vous pas venus d'Egypte dans la terre de Chanaan ? Vous n'avez pas été appelés des pays qui sont au levant et au couchant, mais vous êtes venus d'Égypte pour vous disperser en Orient et en
1.Ps. XCV, 1, 2. — 2. I Cor. I, 31. — 3. Galat. VI, 16. — 4. I Cor. X, 18.
Occident. N'êtes-vous pas plutôt du nombre des ennemis de celui qui a dit dans le psaume : « Mon Dieu m'a fait voir la manière dont il veut traiter mes ennemis : ne les faites pas mourir, de peur qu'on n'oublie votre loi : dispersez-les par votre puissance (1) ». C'est pourquoi n'oubliant pas la loi. de Dieu , vous la portez partout comme un enseignement pour les Gentils, et un opprobre pour vous : vous ne la connaissez pas, et vous la transmettez au peuple, qui a été appelé depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher. Le nierez-vous ? Si vous ne voyez point le manifeste et indubitable accomplissement d'une prédiction si autorisée, à quoi le devez-vous, sinon à un aveuglement plus complet? Et si, le voyant, vous ne l'avouez pas, n'est-ce point le fait d'une rare impudence ? Que répondrez-vous donc à ce passage du prophète Isaïe : « Dans les derniers temps, la montagne sur laquelle se bâtira la maison du Seigneur, sera fondée sur le haut des monts, et elle s'élèvera au-dessus des collines; toutes les nations y accourront en foule, en disant : Allons, montons à la montagne du Seigneur, et à la maison du Dieu de Jacob : il nous enseignera la voie du salut, et nous y marcherons, parce que la loi sortira de Sion, et la parole du Seigneur de Jérusalem (2) ». Parce que vous avez entendu le prophète parler de la maison de Jacob, de Sion, et de Jérusalem, répondrez-vous: Nous voilà? Mais nous ne nions point que la race de Jacob soit la source d'où est sorti, selon la chair, Jésus-Christ Notre-Seigneur, qu'Isaïe a désigné sous l'emblème d'une montagne placée sur la cime des monts, parce que sa grandeur surpasse toutes les grandeurs : nous l'avouons, les apôtres et les églises de Judée, qui ont cru en Jésus-Christ aussitôt après sa résurrection, appartiennent à la maison de Jacob : on ne doit voir spirituellement en Jacob que le peuple chrétien; quoique d'origine plus nouvelle que le peuple juif, il le surpasse néanmoins en grandissant et il le subjugue :et ainsi se trouve accompli ce qui a été figurativement prédit des deux fils d'Isaac : « L'aîné sera assujéti au plus jeune (3) ». Dans le sens spirituel, Sion et Jérusalem servent à désigner l'Église : cependant ces deux noms servent plus encore à porter contre les Juifs un témoignage écrasant, car là ils ont crucifié le Sauveur,
1. Ps. LVIII, 12. — 2. Isaïe, II, 2, 3. — 3. Gen. XXV, 23.
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et c'est de là que se sont répandues, parmi les peuples, la loi et la parole de Dieu. La loi qui leur a été donnée par Moïse, cette loi dont ils se glorifient si orgueilleusement, et d'où ils tirent leur plus formelle condamnation, ne leur est, tout le monde le sait, venue ni de Sion, ni de Jérusalem, mais de la montagne du Sinaï : ils l'avaient reçue depuis quarante ans, et ils l'apportèrent avec eux lorsqu'ils entrèrent dans la terre promise, où se trouve Sion, aussi nommée Jérusalem. Ce n'est donc ni là, ni de là qu'ils l'ont reçue, et il est hors de doute que Sion a été le berceau de l'Evangile de Jésus-Christ et de la loi de foi. Après sa résurrection, le Sauveur lui-même, parlant à ses disciples et leur montrant que toutes les prophéties contenues dans les divines Ecritures, s'étaient accomplies en sa personne, dit aussi : « C'est ainsi qu'il est écrit, et c'est ainsi qu'il fallait que le Christ souffrît et ressuscitât d'entre les morts le troisième jour, et qu'on prêchât en son nom la pénitence et la rémission des péchés parmi toutes les nations,. en commençant par Jérusalem (1) ». Isaïe l'avait déjà annoncé par ces paroles : « De Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole du Seigneur». Car le Saint-Esprit descendit à Jérusalem sur tous ceux qui étaient enfermés ensemble dans le Cénacle, les remplit de sa vertu, et leur donna de parler les langues de toutes les nations (2) : et ils en sortirent pour prêcher et faire connaître l'Evangile à tous les peuples. De même, en effet, que le cinquantième jour après la célébration de la pâque, le Seigneur a écrit de sa propre main, emblème du Saint-Esprit, la loi Mosaïque promulguée sur le mont Sinaï : ainsi, le cinquantième jour après la véritable pâque, c'est-à-dire, après la passion et la résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ, l'Esprit-Saint a écrit, non sur des tables de pierre, mais dans le coeur des évangélistes, la loi chrétienne qui nous est venue de Sion et de Jérusalem : car en ce jour fut envoyé l'Esprit-Saint promis auparavant.
10. O Israélites selon la chair, marchez maintenant, non pas selon l'Esprit : allez maintenant, et continuez à être en contradiction avec la plus éclatante vérité, et en entendant cette invitation du Prophète : « Venez, montons à la montagne du Seigneur, et à la maison du Dieu de Jacob » ; dites : C'est
1. Luc, XXIV, 46, 47. — 2. Act. II, 1-6.
nous, afin que vous vous heurtiez contre cette montagne, et qu'après vous être meurtri le visage, vous brisiez plus honteusement votre front. Si vous voulez dire en toute vérité : C'est nous ; dites-le, quand vous entendrez ces mots : « Il a été conduit à la mort, à cause des iniquités de mon peuple (1) ». Ces paroles ont été dites du Christ, que vous avez vous-mêmes conduit à la mort dans la personne de vos pères : il a été conduit, comme une brebis, au sacrifice ; ainsi par votre cruauté ignorante, vous donniez une réalité à la pâque que vous célébrez sans savoir pourquoi. Si vous voulez dire en toute vérité : C'est nous ; dites-le , quand vous entendez ces mots: « Endurcissez le coeur de ce peuple; bouchez ses oreilles et fermez ses yeux (2) ». Dites : C'est nous; quand vous entendez ce passage: « J'ai étendu mes mains pendant tout le jour vers un peuple incrédule et ennemi (3) ». Dites : C'est nous ; quand vous entendrez ces paroles : « Que leurs yeux soient tellement obscurcis qu'ils ne voient point, et faites que leur dos soit toujours courbé (4) ». Quand vous entendez ces accents prophétiques et ceux qui leur ressemblent, dites : C'est nous. On, ne peut en douter : il y est question de vous; mais vous poussez l'aveuglement jusqu'à vous reconnaître là où il ne s'agit pas de vous, et de vous méconnaître là où l'on vous désigne ouvertement.
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CHAPITRE VIII. ISAÏE A PRÉDIT QUE DIEU ABANDONNERAIT LES JUIFS.
11. Mais veuillez porter, pendant quelques instants, votre attention sur des passages plus précis que je vais vous citer. Lorsque vous entendez parler du bon Israël, vous dites C'est nous; quand il est question du bon Jacob, vous dites encore : Nous voilà. Et si l'on vous en demande la raison, vous répondez c'est que le patriarche, de qui nous descendons, s'appelait indifféremment Jacob et Israël voilà pourquoi on nous désigne avec justice par le nom de notre père. Vous êtes plongés dans un lourd et profond sommeil; aussi ne voulons-nous point vous insinuer des choses spirituelles qui dépassent les limites de votre intelligence. Nous ne prétendons point maintenant vous apprendre le sens spirituel de ces deux mots, à cause de votre surdité et de votre
1. Isaïe, LIII, 8. — 2. Id. VI, 10. — 3. Id. LXV, 2. — 4. Ps. LXVIII, 24.
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cécité d'âme. Comme vous l'avouez, en effet, et comme on le voit clairement en lisant le livre de la Genèse, le même homme s'appelait tout à la fois Jacob et Israël; aussi vous glorifiez-vous de ce que la maison de Jacob est en même temps la maison d'Israël.
Expliquez -nous donc ceci : le Prophète annonce d'abord qu'une montagne sera placée sur la cime des monts, et que toutes les nations se dirigeront vers elle, parce que la parole et la loi du Seigneur doivent sortir, non du Sinaï pour éclairer un seul peuple, mais de Sion et de Jérusalem pour illuminer tous les peuples: ce qui a eu lieu évidemment en Jésus-Christ, et pour les chrétiens. Un peu plus loin, le même prophète dit encore : « Et maintenant, ô maison de Jacob, venez : marchons à la lumière du Seigneur ». Selon votre habitude, vous allez certainement dire Nous voilà. Mais arrêtez-vous un peu à ce qui suit : de la sorte vous entendrez ce que vous ne voulez pas entendre, après avoir dit ce que vous vouliez dire. Le prophète ajoute immédiatement ces paroles : « Car il a rejeté son peuple, la maison d'Israël (1) ». Ici, dites : Nous voilà : ici, reconnaissez-vous, et pardonnez-nous de vous avoir rappelé ces passages. Si, en effet, vous les entendez volontiers, ils serviront à vous attirer : si, au contraire, ils vous irritent, ils tourneront à votre honte.
Consentez-y, n'y consentez pas, il faut que vous les entendiez. Ce n'est pas moi qui vous parle; c'est un prophète dont vous lisez les écrits : par son organe, le Seigneur vous a certainement parlé; sols livre jouit de l'autorité des saintes Ecritures, et vous ne pouvez l'en dépouiller. Suivant le commandement du Seigneur, il crie avec véhémence ; pareil à une trompette, il élève la voix ; il vous réprimande en ces termes (2) : « Et maintenant, ô maison de Jacob, venez; marchons à la lumière du Seigneur». Dans la personne de vos ancêtres, vous avez mis le Christ à mort. Depuis lors, vous avez refusé de croire en lui vous êtes restés en opposition avec lui; mais vous n'êtes point encore condamnés sans remède, parce que vous n'êtes pas encore sortis de ce monde : vous avez maintenant facilité de vous repentir; venez donc maintenant vous deviez le faire autrefois; faites-le aujourd'hui. Le temps propice n'est pas écoulé pour celui qui n'a pas encore entendu sonner sa
1. Isaïe, II, 5, 6. — 2. Id. LXVIII, 1.
dernière heure. Mais si en qualité de maison de Jacob, vous avez suivi le prophète, et qu'à votre sens, vous marchiez dans la lumière du Seigneur, montrez-nous la maison d'Israël qu'il a abandonnée. Pour nous, nous vous montrons, d'une part, ceux que le Seigneur a appelés et séparés de cette maison, et de l'autre, ceux qui ont voulu y rester et qu'il a rejetés. Du milieu d'Israël il a appelé non-seulement les Apôtres, mais aussi, après la résurrection du Christ, un peuple immense : nous en avons déjà parlé plus haut; mais il a rejeté ceux dont vous suivez les traces, en refusant de croire; il vous a rejetés vous-mêmes, car, en les imitant, vous persévérez dans le même égarement. Ou bien, si vous êtes vraiment ceux qu'il a appelés, où sont ceux qu'il a rejetés? Vous ne pouvez pas dire qu'il a rejeté une autre maison quelconque, car le Prophète dit clairement : « Il a rejeté son peuple, la maison d'Israël ». Voilà ce que vous êtes, et vous n'êtes pas ce que vous prétendez être.
Il a rejeté aussi la vigne dont il attendait des raisins et qui ne lui a donné que des épines, et il a défendu à ses nuées de laisser tomber sur elle une seule goutte de pluie. Mais il en a aussi appelé d'autres du même lieu, ce sont ceux auxquels il dit : « Jugez entre moi et ma vigne (1) ». Le Seigneur parle d'eux en ces termes : « Si c'est par Belzébuth que je chasse les démons, par qui vos enfants les chasseront-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges (2) ». Puis il leur fait cette promesse: « Vous serez aussi assis sur douze trônes , et vous jugerez les douze tribus d'Israël (3)». La maison de Jacob, qui par fidélité à la vocation divine a marché dans la lumière du Seigneur, s'assoira donc pour juger Israël, c'est-à-dire son peuple abandonné par lui. Comment d'ailleurs peut-il se faire que, selon le même prophète, « la pierre rejetée par ceux qui bâtissaient ait été placée à la tête de l'angle (4) », sinon, parce que des peuples circoncis et des peuples incirconcis , semblables à des murs élevés en sens divers, viennent se réunir dans l'angle comme dans un baiser de paix ? Aussi l'Apôtre dit-il
« C'est lui qui est notre paix, et qui, des deux peuples, n'en a fait qu'un (5) ». Ceux d'entre les enfants de Jacob ou d'Israël qui ont écouté la voix qui les appelait, sont donc adhérents à 1. Isaïe, V, 2-6. — 2. Matt. XII, 27. — 3. Id. XIX, 28. — 4. Isaïe, XXVIII, 16 ; Ps. CXVII, 22. — 5. Eph. II, 14.
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la pierre angulaire, et marchent dans la lumière du Seigneur; mais ceux qui édifient des ruines et rejettent la pierre angulaire, sont ceux dont le Prophète a prédit l'abandon.
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CHAPITRE IX. ABANDON DES JUIFS PLUS CLAIREMENT PRÉDIT PAR MALACHIE.
12. Le sacrifice des chrétiens est offert partout, sur la terre et dans le ciel. Enfin, ô Juifs, voulez-vous compromettre votre salut en résistant au Fils de Dieu, et détourner de leur vrai sens ces paroles prophétiques pour les expliquer suivant les inclinations de votre cœur? Voulez-vous, dis-je, entendre ces paroles en ce sens que la maison de Jacob et d'Israël désigne un même peuple, tout à la fois appelé et rejeté de Dieu, non un peuple dont certains membres auraient été appelés, tandis que les autres auraient été rejetés, mais un peuple appelé dans tous ses membres, pour marcher dans la lumière du Seigneur, après avoir été rejeté pour n'y avoir pas marché : ou bien, une nation, de telle sorte appelée dans les uns et rejetée dans les autres, que nulle division relative au sacrifice du Christ n'ayant eu lieu dans la table du Seigneur, on voit réunis, dans l'observance uniforme des anciens rites, ceux qui marchent dans la lumière du Seigneur et observent ses préceptes, et ceux qui ont méprisé sa justice et mérité d'en être abandonnés? Si vous prétendez interpréter ainsi ces prophéties, que direz-vous? Comment comprendrez-vous cet autre prophète qui vous coupe entièrement la parole, quand il vous adresse ces mots si clairs : « Mon affection n'est point en vous, dit le Seigneur tout-puissant; et je ne recevrai point de sacrifice de votre main, car, depuis le lever du soleil jusqu'au couchant, mon nom est devenu grand parmi les nations et l'on me sacrifie en tous lieux; et l'on offre à mon nom une ablation toute pure, parce que mon nom est grand parmi les nations, dit le Seigneur tout-puissant (1)». A ce témoignage d'une évidence palpable, quel autre témoignage aussi éclatant pouvez-vous opposer? Pourquoi vous élever encore avec une intolérable impudence ? Est-ce que vous n'en périrez pas d'une manière plus malheureuse ? Votre chute n'en sera que plus lourde.
1. Malach. I,10,11.
« Mon affection n'est pas en vous, dit », non pas le premier venu, mais « le Seigneur tout-puissant». Toutes les fois que vous entendez parler, d'une manière quelque peu avantageuse, de Jacob ou d'Israël, de la maison de Jacob ou de celle d'Israël, il semblerait, à vous croire, qu'il a été impossible de parler d'autres que de vous. Pourquoi donc vous enorgueillir ainsi d'appartenir à la race d'Abraham, quand le Seigneur tout-puissant vous dit : « Mon affection n'est point en vous, et je ne recevrai pas de sacrifice de votre main? » Certes, vous ne pouvez le nier non-seulement il ne reçoit point de sacrifice de votre main, mais vos mains ne lui en offrent pas même un. D'après la loi de Dieu, l'endroit où vous devez offrir des sacrifices a été formellement désigné : cet endroit est unique, hors de là, tout sacrifice vous est interdit : aussi, parce que vos fautes vous ont mérité d'en être exclus, vous n'osez, nulle part ailleurs, offrir le sacrifice qu'il vous était permis d'offrir en ce seul endroit, et ainsi s'accomplit parfaitement la prédiction du Prophète : « Et je ne recevrai point de sacrifice de votre main ». Car, si dans la Jérusalem terrestre il vous restait un temple et un autel, vous pourriez dire que l'oracle de Malachie a été accompli à l'égard de ceux d'entre vous dont Dieu rejette les sacrifices à cause de leurs iniquités, tandis qu'il accepte les offrandes de ceux qui, parmi vous, observent ses commandements. Aucun motif ne vous autorise à tenir ce langage, puisqu'aucun de vous ne peut offrir de sa main un sacrifice selon la loi donnée sur le mont Sinaï. La prédiction et son accomplissement ne vous permettent pas non plus d'opposer à la sentence du Prophète cette réponse : Nous n'offrons fias de nos mains la chair des animaux, mais nous offrons, de coeur et de bouche, le tribut de nos louanges, selon cette parole du Psalmiste : « Immolez à Dieu un sacrifice de louange (1) ». Ici encore, vous êtes démentis par Celui qui a dit : « Mon affection n'est pas en vous ».
13. Ensuite, de ce que vous n'offrez à Dieu aucun sacrifice, et de ce qu'il n'en reçoit pas de votre main, il ne suit nullement qu'on ne lui en offre aucun. Celui qui n'a besoin d'aucun de nos biens, n'a pas, à la vérité, plus besoin de nos offrandes; elles lui sont
1. Ps. XLIX, 14.
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inutiles, mais elles nous procurent de grands avantages. Cependant, comme on lui fait de ces offrandes, le Seigneur ajoute ces paroles « Parce que, depuis le lever du soleil jusqu'à son couchant, mon nom est devenu grand parmi les nations, et l'on me sacrifie en tous lieux, et l'on offre à mon nom une oblation toute pure, car mon nom est grand parmi les nations, dit le Seigneur tout-puissant ». A cela que répondrez-vous? Ouvrez donc enfin les yeux et voyez : on offre le sacrifice des chrétiens partout, et non pas en un seul endroit, comme on vous l'avait commandé : on l'offre, non à un Dieu quelconque, mais à Celui quia fait cette prédiction, au Dieu d'Israël. C'est pourquoi il dit ailleurs, en parlant à son Eglise : « Celui qui vous a sauvée, c'est le Dieu d'Israël qui sera appelé le Dieu de toute la terre (1) ». Vous lisez avec soin les Ecritures, parce que vous croyez y trouver la vie (2). Vous l'y trouveriez, en effet, si vous compreniez qu'il est question du Christ, si elles servaient à vous le faire reconnaître. Mais lisez-les avec plus d'attention encore; elles rendent témoignage de ce sacrifice pur offert au Dieu d'Israël, non par votre seul peuple, des mains duquel il a prédit qu'il n'en accepterait point, mais par toutes les nations qui disent : « Venez, montons à la montagne du Seigneur (3) » : non en un seul endroit, dans la Jérusalem terrestre, comme cela vous était prescrit, mais par toute la terre et jusque dans la Jérusalem véritable : non selon l'ordre d'Aaron, mais selon l'ordre de Melchisédech, car il a été dit au Christ, et, aussi longtemps d'avance, il a été prédit du Christ: «Le Seigneur a juré, et son serment demeurera immuable: Vous êtes le prêtre éternel selon l'ordre de Melchisédech (4) ». Qu'est-ce à dire : « Le Seigneur a juré », sinon qu'il a affirmé sur son indéfectible vérité? « Et il ne se repentira pas », si ce n'est qu'il ne changera jamais, pour aucun motif, ce sacerdoce? Car Dieu ne se repent pas comme l'homme. On dit que Dieu se repent quand il change une chose établie par lui, et qui paraissait devoir durer. Aussi, lorsqu'il dit: «Il ne se repentira pas: Vous êtes le prêtre éternel selon l'ordre de Melchisédech », il montre suffisamment qu'il s'est repenti, c'est-à-dire, qu'il a voulu changer le sacerdoce établi par lui selon l'ordre d'Aaron. Nous avons sous les yeux
1. Isa. LIV, 5. — 2. Jean, V, 39. — 3. Isa. II, 3. — 4. Ps. CIX, 4.
l'accomplissement de la prophétie relative à ces deux sacerdoces : dans aucun temple, en effet, il n'y a plus trace du sacerdoce d'Aaron, et celui du Christ subsiste éternellement dans le ciel.
14. Le Prophète vous appelle donc à cette lumière du Seigneur lorsqu'il dit : « Et main« tenant, vous, maison de Jacob, venez, marchons dans la lumière du Seigneur : Vous, maison de Jacob », qu'il a appelée et choisie, non pas « vous », qu'il a rejetés. « Car il a rejeté son peuple, la maison d'Israël (1) ». Tous ceux d'entre vous qui voudront venir de cette maison d'Israël , appartiendront à celle que le Seigneur a appelée : ils seront séparés de celle qu'il a rejetée. En effet, la lumière du Seigneur, dans laquelle marchent les nations, est celle dont le même Prophète a parlé en disant : « Voilà que je Vous ai établi pour être la lumière des nations, et le salut que j'envoie jusqu'aux extrémités de la terre (2) ». A qui ces paroles ont-elles été adressées, si ce n'est au Christ? En qui ont-elles reçu leur accomplissement, si ce n'est dans le Christ? Cette lumière ne se trouve point en vous, car il est encore écrit de vous
« Dieu leur a donné, jusqu'à ce jour, un esprit d'assoupissement , des yeux qui ne voient point, et des oreilles qui n'entendent pas (3)». Non, dis-je, cette lumière n'est point en vous : aussi, par excès d'aveuglement, vous rejetez la pierre qui est devenue la tête de l'angle. «Approchez-vous donc de lui, afin que vous en soyez éclairés (4) ». Qu'est-ce à dire : « Approchez-vous », sinon, croyez; car, pour vous approcher de lui, où irez-vous, puisqu'il est cette pierre dont parle le prophète Daniel, et qui, en grossissant est devenue une montagne si grande, qu'elle a rempli toute la terre (5)? De là vient que les nations mêmes qui disent : « Venez, montons à la montagne du Seigneur », ne font nulle part aucun effort pour marcher et parvenir au but : elles montent là où elles se trouvent, car en tout lieu on offre un sacrifice selon l'ordre de Melchisédech ; et, selon ce passage d'un autre prophète : « Dieu anéantit tous les dieux des nations, et il est adoré par tout homme en tout pays (6) ». Lors donc qu'on vous dit «Approchez-vous de lui », on ne vous dit pas : préparez vos vaisseaux ou vos bêtes de
1. Isa. II, 5,6. — 2. Id. XLIX, 6. — 3. Rom. XI, 8. — 4. Ps. XXXIII, 6. — 5. Daniel, II, 35. — 6. Soph. II, 11.
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somme, chargez-les de vos victimes, venez d'une contrée si lointaine, et arrivez à l'endroit où le Seigneur agréera les sacrifices offerts par votre piété. Mais on vous dit : Approchez-vous de Celui que vos oreilles entendent annoncer; approchez-vous de Celui dont la gloire éclate à vos yeux : vous ne vous fatiguerez point à marcher, car dès que vous croirez, vous serez près de lui.
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CHAPITRE X. AVEC QUELLE CHARITÉ IL FAUT ATTIRER LES JUIFS A LA FOI.
15. Que les Juifs écoutent volontiers ces divers témoignages, ou qu'ils en ressentent de l'indignation, nous devons, très-chers frères, quand nous le pouvons, les leur rappeler en leur montrant que nous les aimons. Ne nous élevons point avec orgueil contre les branches séparées du tronc; souvenons-nous plutôt de la racine sur laquelle nous avons été greffés rappelons-nous par la grâce dé qui, et avec quelle miséricordieuse bonté, et sur quelle racine nous avons été entés . ne nous élevons pas, mais tenons-nous dans l'humilité (1). Ne les insultons pas présomptueusement , mais tressaillons d'une joie mêlée de crainte, et disons-leur : « Venez et marchons dans la lumière du Seigneur, parce que son nom est grand parmi les nations (2) ». S'ils nous entendent et qu'ils nous écoutent, ils auront place parmi ceux à qui il a été dit : « Approchez-vous de lui, et il vous éclairera. Et vos visages ne rougiront point de honte (3) ». Si, au contraire, ils nous entendent et ne nous écoutent pas, s'ils nous voient et nous portent envie, ils sont du nombre de ceux dont il a été dit : « Le pécheur verra et il en sera irrité; il grincera des dents et séchera de dépit (4) ». « Pour moi », dit l'Eglise au Christ, «je serai dans la maison du Seigneur comme un olivier qui porte du fruit : j'ai mis mon espérance dans la miséricorde de Dieu pour l'éternité et pour les siècles des siècles (5) ».
1. Bède ou Florus , sur l'ép. aux Rom. XI. — 2. Ps. II, 11. — 3. Rom. XI. — 4. Ps. CXI, 10. — 5. Ps. LI, 10.
Traduction de M. l'abbé AUBERT.anti_bug_fck
Les églises parlent beaucoup de saint Augustin,
mais depuis que les juifs ont gagné la seconde guerre mondiale et corrompu la théologie des grandes églises voici un texte mis à l'écart par les serviteurs religieux de nos maîtres juifs.
(Note préliminaire : en ces temps où l'Occident, et en particulier les grandes églises, est contrôlé par les juifs, il faut surtout ne pas oublier les vérités suivantes :
- que selon le Christ les juifs sont les enfants spirituels du Diable (Évangile de Saint Jean)
- que selon Saint Paul les juifs sont les ennemis de tous les hommes (première Epître aux Thessaloniciens)
Traité contre les juifs
Oeuvres complètes de Saint Augustin
traduites pour la première fois en français,
sous la direction de M. Raulx
Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XIV, p. 23-32.
CHAPITRE PREMIER. SÉVÉRITÉ DE DIEU MANIFESTÉE PAR LA DESTRUCTION DU PEUPLE JUIF. SA BONTÉ DANS LA VOCATION DES GENTILS. L'AVEUGLEMENT DES JUIFS CONDAMNÉ PAR LES TEXTES DE L'ANCIEN TESTAMENT.
CHAPITRE II. LES LIVRES DE L'ANCIEN TESTAMENT NOUS CONCERNENT : NOUS EN OBSERVONS MIEUX LES PRÉCEPTES QUE LES JUIFS.
CHAPITRE III. JÉSUS-CHRIST N'A POINT ABOLI LA LOI EN RAISONNANT : IL L'A CHANGÉE EN L'ACCOMPLISSANT. LE CHANGEMENT DES RITES ANCIENS A ÉTÉ PRÉDIT DANS LES PSAUMES.
CHAPITRE IV. LE CHRIST ANNONCÉ DANS LE PSAUME QUARANTE-QUATRIÈME.
CHAPITRE V. LA TRANSFORMATION DES ANCIENS RITES PRÉDITE AUSSI PAR LE TITRE DU SOIXANTE- HUITIÈME PSAUME, OU LE PROPHÈTE A PARLÉ DE LA PASSION DE JÉSUS-CHRIST.
CHAPITRE VI. LE TITRE DU PSAUME SOIXANTE-DIX-NEUVIÈME PRÉDIT ENCORE LA TRANSFORMATION DES ANCIENS RITES : CETTE TRANSFORMATION FUTURE EST PROUVÉE CONTRE LES JUIFS PAR DES TÉMOIGNAGES PLUS ÉCLATANTS.
CHAPITRE VII. LES JUIFS INTERPRÈTENT FAUSSEMENT EN LEUR FAVEUR CERTAINES PROPHÉTIES. ORACLES PROPHÉTIQUES LES PLUS DÉFAVORABLES AUX JUIFS.
CHAPITRE VIII. ISAÏE A PRÉDIT QUE DIEU ABANDONNERAIT LES JUIFS.
CHAPITRE IX. ABANDON DES JUIFS PLUS CLAIREMENT PRÉDIT PAR MALACHIE.
CHAPITRE X. AVEC QUELLE CHARITÉ IL FAUT ATTIRER LES JUIFS A LA FOI.
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CHAPITRE PREMIER. SÉVÉRITÉ DE DIEU MANIFESTÉE PAR LA DESTRUCTION DU PEUPLE JUIF. SA BONTÉ DANS LA VOCATION DES GENTILS. L'AVEUGLEMENT DES JUIFS CONDAMNÉ PAR LES TEXTES DE L'ANCIEN TESTAMENT.
1. Le bienheureux apôtre Paul, docteur des Gentils dans la foi et la vérité, nous exhorte à demeurer stables et fermes dans une même croyance, dans la croyance dont il s'est montré le fidèle ministre : en cela, il nous donne un précepte qu'il confirme par un exemple capable de nous effrayer. « Tu vois », nous dit-il, « la sévérité et la bonté de Dieu : sa sévérité envers ceux qui sont tombés; et sa bonté envers toi, si toutefois tu demeures ferme dans cette même bonté ». Il est sûr, qu'en s'exprimant ainsi, il a voulu parler des Juifs pareils aux branches d'olivier, violemment arrachées d'une souche fertile, ils ont été séparés de leurs saints patriarches en raison de leur infidélité : afin que les Gentils fussent, à cause de leur foi, comme un olivier sauvage, greffé sur un olivier fertile, et devinssent participants de la sève à la place des branches naturelles qui en ont été privées.« Mais », dit-il encore, « garde-toi de t'élever par présomption, contre les branches naturelles car, si tu penses t'élever au-dessus d'elles, considère que ce n'est pas toi qui portes la racine, n mais que c'est la racine qui te porte ». Et parce que quelques-uns d'entre les Juifs arrivent au salut, il ajoute : « Autrement, tu seras toi-même retranché comme eux : pour eux, s'ils ne demeurent pas dans leur infidélité, ils seront greffés sur la tige, car Dieu est tout-puissant pour les y enter de nouveau (1) ». A ceux, au contraire, qui persévèrent dans le mal, s'adresse cette sentence prononcée par l'Eternel : « Les enfants de ce
1. Rom. XI, 18-23.
royaume seront jetés dans les ténèbres extérieures ; là sera le pleur et le grincement de dents ». Mais aux nations qui persévèrent dans le bien, s'applique ce qui est dit auparavant : « Plusieurs viendront d'orient et d'occident, et prendront place dans le royaume des cieux avec Abraham, Isaac et Jacob (1) ». Ainsi, par une juste sévérité de la part de Dieu, l'orgueilleuse infidélité des branches naturelles leur a-t-elle mérité d'être séparées de leur racine, c'est-à-dire des patriarches, tandis que la grâce divine a greffé l'olivier sauvage sur cette racine en récompense de son humble fidélité.
2. Quand on cite aux Juifs ces passages, ils méprisent à la fois l'Evangile et l'Apôtre: ce que nous leur disons, ils rie l'entendent pas, parce qu'ils ne comprennent point ce qu'ils lisent; car, évidemment, s'ils savaient de qui le Prophète a voulu parler en ce passage
« Je l'ai établi pour être la lumière des nations et le salut que j'envoie jusqu'aux extrémités de la terre (2) », ils ne seraient ni assez aveugles, ni assez malades pour ne pas reconnaître, dans le Seigneur Jésus, la lumière et le salut. Si encore ils comprenaient à quels hommes s'applique ce verset prophétique qu'ils chantent inutilement et sans profit pour eux : « Leur voix a éclaté dans toute la terre, et leurs paroles se font entendre jusqu'aux extrémités du monde (3) » ; ils s'éveilleraient à la voix des apôtres : et verraient que leur parole vient de Dieu. Invoquons donc le témoignage des saintes Ecritures, car elles jouissent, aussi chez eux, d'une grande autorité, et si nous ne pouvons les guérir de leur infidélité en leur offrant ce moyen de salut, nous les convaincrons du moins d'erreur par l'évidence de la vérité.
1. Matt. VIII, 12, 11. — 2. Isaïe, XLLX, 6. — 3. Ps. XVIII, 5.
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CHAPITRE II. LES LIVRES DE L'ANCIEN TESTAMENT NOUS CONCERNENT : NOUS EN OBSERVONS MIEUX LES PRÉCEPTES QUE LES JUIFS.
3. Nous devons d'abord réfuter une erreur commune parmi les Juifs : à les entendre, les livres de l'Ancien Testament ne nous concerneraient en aucune manière, puisque nous observons, non les anciens .rites, mais des rites nouveaux. A quoi vous sert la lecture de la Loi et des Prophètes, puisque vous ne voulez point en observer les préceptes ? Voilà ce qu'ils nous disent, parce que nous ne pratiquons pas la circoncision du prépuce sur les enfants mâles; parce que nous mangeons des viandes déclarées immondes par la Loi ; parce que nous n'observons point, d'une manière charnelle, leurs sabbats, leurs néoménies, et leurs jours de fêtes ; parce que nous n'immolons à Dieu aucune victime tirée de nos troupeaux, et que nous ne célébrons point la pâque avec un agneau et des pains azymes ; parce qu'enfin nous négligeons d'autres anciens rites, que l'Apôtre désigne sous le nom générique d'ombres des choses futures. Saint Paul les appelait ainsi, car, de leur temps, ils annonçaient la révélation -des mystères à la connaissance desquels nous avons été appelés, afin que, dégagés des ombres anciennes, nous jouissions de leur pure lumière. Il serait trop long d'engager avec eux une discussion sur chacun de ces points en particulier,de leur faire comprendre comment, en nous dépouillant du vieil homme, nous pratiquons la circoncision sans nous dépouiller de la chair de notre corps; de leur dire que nous apportons, dans nos moeurs, la sévérité qu'ils apportent dans le choix de leurs viandes : en un mot, de leur montrer que nous offrons nos corps à Dieu, comme une hostie vivante, sainte et agréable; qu'au lieu du sang des brutes, nous répandons nos âmes intelligentes en de saints désirs, et que nous sommes purifiés de toute souillure par le sang de Jésus-Christ, comme par le sang d'un agneau sans tache. A cause de la ressemblance de son corps avec un corps de péché, le Sauveur a été figuré parles boucs des anciens sacrifices, et celui qui reconnaît en sa personne la plus grande victime, ne fait point difficulté, en face des branches de la croix, de le considérer comme le taureau de la loi mosaïque. Trouvant en lui notre repos, nous observons véritablement le sabbat, et pour nous la célébration de la nouvelle lune n'est autre chose que la sanctification d'une vie nouvelle : notre pâque, c'est le Christ ; la sincérité et la vérité, voilà nos azymes; le vieux levain ne s'y trouve pas, et s'il y a d'autres mystères figurés par les présages antiques, nous ne nous arrêterons pas maintenant à les expliquer; cela est inutile : nous nous bornerons donc à dire qu'ils ont eu leur perfection en Jésus-Christ, dont le règne n'aura pas de fin. Toutes choses devaient, en effet, se trouver accomplies en Celui qui est venu, non pour détruire la Loi et les Prophètes, mais pour les accomplir (1).
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CHAPITRE III. JÉSUS-CHRIST N'A POINT ABOLI LA LOI EN RAISONNANT : IL L'A CHANGÉE EN L'ACCOMPLISSANT. LE CHANGEMENT DES RITES ANCIENS A ÉTÉ PRÉDIT DANS LES PSAUMES.
4. Jésus-Christ n'a point aboli par le raisonnement les anciens signes des choses futures, mais il les a changés en faisant ce qu'ils prédisaient : car il voulait, pour annoncer que le Christ était déjà venu, des rites différents de ceux qui annonçaient sa venue future. Mais que signifie ce titre : « Pour ce qui doit être changé », placé en tête de certains psaumes que les Juifs ont entre les mains, auxquels ils reconnaissent l'autorité des saintes lettres ? (Le texte de ces mêmes psaumes a trait au Christ.) Evidemment il annonce le changement futur par le Christ de rites que nous savons aujourd'hui, parce que nous le voyons, avoir été changés par lui. De cette manière, le peuple dé Dieu, qui est maintenant le peuple chrétien, n'est point obligé d'observer les lois des temps prophétiques, non qu'elles aient été condamnées, mais parce qu'elles ont subi une transformation. Les mystères prédits par les anciens rites ne devaient point non plus disparaître, mais il fallait que les signes de ces mystères fussent appropriés aux époques diverses auxquelles ils étaient destinés.
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CHAPITRE IV. LE CHRIST ANNONCÉ DANS LE PSAUME QUARANTE-QUATRIÈME.
5. Le quarante-quatrième psaume est le
1. Matt. V, 17.
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premier de ceux à la tête desquels on lit ce titre : « Pour ce qui doit être changé », et ces autres paroles: « Cantique pour le bien-aimé » . Le Christ s'y trouve très-clairement désigné
« Il est le plus beau des enfants des hommes ayant la forme et la nature de Dieu, il n'a point cru que ce fût pour lui une usurpation de se dire égal à Dieu». On lui dit dans ce psaume : « Ceignez-vous de votre épée et placez-la sur votre cuisse », parce qu'il devait s'incarner pour parler aux hommes. En effet, sous le nom d'épée on désigne le discours, et sous celui de cuisse, la nature humaine, car « il s'est anéanti en prenant la forme d'un esclave », afin « qu'étant », par sa divinité, « le plus beau des enfants des hommes », il devînt, par sa faiblesse, celui dont. un autre prophète a dit : « Nous l'avons vu, et il n'avait ni beauté ni éclat : son visage était abject, et son maintien sans dignité (1) ». Dans le même psaume, le Christ nous apparaît positivement , non-seulement comme homme, mais aussi comme Dieu, car le Prophète ajoute : . « Votre trône, ô mon Dieu, est un trône éternel : le sceptre de votre royauté est un sceptre d'équité; vous aimez la justice et vous haïssez l'iniquité ; c'est pour cela, ô mon Dieu, que votre Dieu a répandu sur vous l'onction de la joie, et vous a élevé au-dessus de tous ceux qui doivent participer à votre gloire ». Le Christ est ainsi nominé de cette onction, que le grec traduit par le mot ???sµa : « il est Dieu, et il a reçu de Dieu son onction ; et comme tous les autres rites charnels, elle a été transformée par lui en un rite spirituel. Le Psalmiste qui parle encore de son Eglise : « La reine s'est assise à votre droite, vêtue d'ornements précieux » : par où il indique la variété des langues au sein de toutes les nations unies , cependant par les liens d'une même foi, simple et intérieure, car « la véritable gloire de la fille du roi est intérieure ». Puis, s'adressant à cette Eglise, le Prophète lui dit : « Ecoutez, ma fille, et voyez » : écoutez la promesse , voyez-en l'accomplissement. « Et oubliez votre peuple-ci et la maison de votre père ». Ainsi s'accomplissent de nouvelles choses : ainsi se transforment les anciennes. « Parce que le roi a été charmé de votre beauté ». La beauté qu'il a créée par lui-même, il ne l'a pas rencontrée en vous : comment, en effet, auriez-
1. Isaïe, LIII, 2.
vous pu apparaître belle à ses yeux, quand vous portiez sur vous la souillure de vos péchés ? Mais- n'allez pas le croire : votre espérance ne s'appuiera point sur un homme, « parce que », ajoute-t-il encore, « il est lui-même le Seigneur votre Dieu ». Ne méprisez pas la forme d'esclave : ne tournez en dérision, ni la faiblesse du Tout-Puissant, ni l'humilité du Très-Haut, car « il est votre Dieu ». Sous les apparences de la petitesse se cache la grandeur; dans les ombres de la mort, le soleil de justice; au milieu des abaissements de la croix, le Roi de gloire. Que ses persécuteurs le fassent mourir, qu'il soit méconnu des infidèles, « il n'en est pas moins le Seigneur votre Dieu » : par son incarnation, il substitue la réalité aux antiques figures.
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CHAPITRE V. LA TRANSFORMATION DES ANCIENS RITES PRÉDITE AUSSI PAR LE TITRE DU SOIXANTE- HUITIÈME PSAUME, OU LE PROPHÈTE A PARLÉ DE LA PASSION DE JÉSUS-CHRIST.
6. Le psaume soixante-huitième porte encore ce titre : « Pour ce qui doit être changé ». Le Prophète y chante la passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et met dans la bouche du Sauveur certaines paroles de ses membres, c'est-à-dire, de ses disciples. Le Christ n'a lui-même commis aucun péché, mais il a supporté le fardeau des nôtres; c'est pourquoi il est dit : « Et mes péchés ne sont point cachés à vos yeux ». Nous trouvons écrit et annoncé d'avance, dans ce psaume, un fait rapporté dans l'Evangile (1) : « Ils m'ont donné du fiel en guise de nourriture, et, pour étancher ma soif, ils m'ont abreuvé de vinaigre ». Suivant la prédiction énoncée au titre du psaume, Jésus-Christ a donc transformé ce qui était ancien. Les Juifs lisent ces passages et ne les comprennent pas : aussi croient-ils nous causer de l'embarras, en nous demandant comment nous pouvons reconnaître l'autorité de la Loi et des Prophètes, dès lors que nous ne pratiquons pas les rites qu'ils nous ont prescrits. Nous n'observons pas ces rites, parce qu'ils. ont été changés : ils ont été changés, parce que leur transformation a été prédite, et nous croyons en Celui qui les a transformés par sa venue en ce monde. Si donc nous n'observons pas les rites: prescrits par la Loi et les . Matt. XXVII, 34-48.
25
Prophètes, c'est que nous comprenons ce qu'ils ont prédit, c'est que nous possédons la réalité de ce qu'ils ont promis. Pour les Juifs, qui nous adressent ces reproches, ils doivent à leurs ancêtres de participer encore à l'amertume du fiel donné par eux en nourriture au Seigneur ; ils se ressentent encore de l'âcreté du vinaigre qu'ils ont offert au Christ pour apaiser sa soif : ils ne comprennent pas ces choses, car en eux se vérifie cet autre passage du Psalmiste : « Que leur table soit devant eux comme un filet; qu'elle leur soit une juste rétribution, une pierre de scandale ». En abreuvant le pain vivant de fiel et de vinaigre, ils se sont eux-mêmes saturés d'âcreté et d'amertume. Comment donc saisiraient-ils le sens d'une prophétie qui prononce contre eux cette sentence : « Que leurs yeux soient aveuglés pour qu'ils ne voient point? » Comment pourraient-ils se tenir droits, de manière à élever leurs coeurs vers Dieu, eux dont il a été prédit : « Faites que leur dos soit toujours courbé? » Ces paroles n'ont pas été prononcées contre eux tous, mais elles l'ont .été contre tous ceux auxquels s'applique ce qui a été prédit. Elles ne concernent point ceux d'entre eux qui ont cru alors en Jésus-Christ, ni ceux qui croient en lui aujourd'hui, ni ceux qui y croiront depuis ce jour jusqu'à la fin des siècles : elles ne s'appliquent aucunement au vrai peuple d'Israël, c'est-à-dire, à ce peuple qui verra le Seigneur face à face : « Car tous ceux qui descendent d'Israël, ne sont pas pour cela Israélites, et tous ceux qui sont de la race d'Abraham, ne sont pas pour cela ses enfants : mais Dieu lui dit : C'est d'Isaac que sortira la race qui doit porter ton nom, c'est-à-dire, ceux qui sont enfants d'Abraham selon la chair, ne sont pas pour cela enfants de Dieu : mais ce sont les enfants de la promesse qui sont réputés être les enfants d'Abraham (1) ». Au contraire, ces Juifs appartiennent à la Jérusalem spirituelle et aux villes de Juda, c'est-à-dire à l'Eglise ; c'est d'eux que parlait l'Apôtre quand il disait : « Les églises de Judée qui croyaient en Jésus-Christ, ne me connaissaient pas de visage (2) ». Car, selon ce qui est écrit dans la suite du même psaume , « Dieu sauvera Sion, et, les villes de Juda seront bâties de nouveau, et ils y demeureront, après qu'ils l'auront
1. Rom. IX, 6-8. — 2. Galat. I, 22.
acquise comme leur héritage, et la race de ses serviteurs la possédera, et ceux qui aiment son nom , y établiront leur demeure ». Mais lorsque les Juifs lisent ces paroles, ils les entendent dans un sens charnel : ils pensent à la Jérusalem d'ici-bas, qui est esclave avec ses enfants, et non point à la Jérusalem éternelle et céleste, qui est notre mère (1).
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CHAPITRE VI. LE TITRE DU PSAUME SOIXANTE-DIX-NEUVIÈME PRÉDIT ENCORE LA TRANSFORMATION DES ANCIENS RITES : CETTE TRANSFORMATION FUTURE EST PROUVÉE CONTRE LES JUIFS PAR DES TÉMOIGNAGES PLUS ÉCLATANTS.
7. Le psaume soixante-dix-neuvième porte, comme le quarantième et le soixante-huitième, ce titre : « Pour ce qui doit être changé ». Entre autres passages, on y lit celui-ci : « Regardez du haut du ciel, et voyez, et visitez cette vigne : donnez la perfection à celle que votre droite a plantée, et jetez les yeux sur le Fils de l'homme, que vous avez affermi pour vous ». Cette vigne est évidemment celle dont il est dit : « Vous avez transporté votre vigne de l'Egypte » ; car le Christ n'a point planté une vigne autre que celle-là, mais en venant sur la terre, il l'a changée et rendue plus parfaite. C'est pourquoi on lit aussi dans l'Evangile : « Il fera périr misérablement ces méchants, et il louera sa vigne à d'autres vignerons (2) ». En effet, l'Evangéliste ne dit pas : Il l'arrachera et en plantera une autre, mais : Il louera cette même vigne à d'autres vignerons. La cité de Dieu se compose de la société des saints ; c'est la réunion des enfants de la promesse : ils disparaissent tour à tour emportés par la mort, mais leur passage successif ici-bas la conduira à sa perfection, et, à la fin des siècles, elle recevra en même temps, dans chacun d'eux, l'immortalité que le Seigneur lui réserve. Dans un autre passage, la cité de Dieu nous est représentée, d'une manière différente, sous l'emblème d'un olivier fertile, et le Psalmiste lui prête ce langage : « Pour moi, je serai dans la maison du Seigneur comme un olivier qui porte du fruit, parce que j'ai mis toute mon espérance dans la ;miséricorde de Dieu pour l'éternité, et pour tous les siècles des
1. Galat. 1, 22. — 2. Matt. XXI, 41.
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siècles (1) ». Si des rameaux infidèles, orgueilleux, et, par là même, stériles, ont été arrachés du tronc pour permettre à l'olivier sauvage, c'est-à-dire aux Gentils, d'y être greffé à leur place, ce n'est point une raison pour que la racine de l'arbre, c'est-à-dire des patriarches et des prophètes, ait pu se dessécher ; « parce que », dit Isaïe, « quand le nombre des enfants d'Israël égalerait celui des grains de sable, de la mer, un petit reste sera sauvé (2) », mais par celui dont il est dit une première fois : « Et sur le Fils de l'homme que vous avez affermi pour vous » ; et, une seconde fois : « Que votre main s'étende sur l'homme de votre droite et sur le Fils de l'homme que vous avez affermi pour vous, et nous ne nous éloignerons plus de vous ». Ce Fils de l'homme, qui est Jésus-Christ, rend parfaite la vigne sainte, en y adjoignant son petit reste, les, Apôtres, et les autres hommes d'entre les Israélites, qui ont cru, en grand nombre, au Christ-Dieu, puis la plénitude des nations : il a écarté les anciens rites, leur en a substitué de nouveaux, et ainsi se trouve vérifié le titre de ce psaume : « Pour ce qui doit être changé ».
8. Nous allons donc apporter aux Juifs des témoignages plus éclatants, et dont ils sentiront, bon gré, mal gré, toute la force. « Le temps vient », dit le Seigneur, « ou je confirmerai mon alliance avec la maison de Jacob : non selon l'alliance que j'ai faite avec leurs pères au jour où je les pris par la main pour les faire sortir de l'Egypte (3) ». La prédiction est certaine : elle n'est plus renfermée en des titres de psaumes dont l'intelligence n'est à la portée que d'un petit nombre; tous peuvent entendre et comprendre cette voix prophétique. Une alliance nouvelle a été promise : elle devait être toute différente de celle qui avait été contractée avec le peuple d'Israël, lors de sa sortie d'Egypte. Nous appartenons à cette nouvelle alliance et elle ne nous force point d'observer les rites prescrits sous l'empire de l'ancienne : au lieu de nous reprocher l'abandon de l'antique Testament, à nous qui possédons le Nouveau promis à nos pères, pourquoi les Juifs ne reconnaissent-ils pas qu'ils sont demeurés les observateurs d'un culte devenu caduc et inutile ? Aussi, puisque, suivant ce qui est écrit au Cantique des cantiques, « le jour commence
1. Ps. LI, 10. — 2. Isaïe, X, 22. — 3. Jérém. XXXI, 31, 32.
à luire, et que les ombres se dissipent (1) », le sens spirituel doit briller de tout son éclat; le culte charnel doit finir. «Le Seigneur, Dieu des dieux, a parlé, et il a appelé la terre depuis le lever du soleil jusqu'à son couchant ». Oui, il a appelé toute la terre à une nouvelle alliance, cette terre à laquelle le Psalmiste dit ailleurs : « Chantez au Seigneur un cantique nouveau; que toute la terre chante au Seigneur ». Dieu n'a donc point parlé comme il a fait autrefois du haut du Sinaï : alors il ne s'adressait qu'à un seul peuple d'Israël, appelé par lui du pays d'Egypte : depuis, il a appelé toute la terre à partir du lever du soleil jusqu'à son couchant. Si les Juifs voulaient comprendre cette parole du Seigneur, ils entendraient son appel et il s'en trouverait, parmi eux, à qui s'appliqueraient ces autres paroles du même psaume : « Ecoutez, mon peuple, et je vous parlerai : Israël, écoutez-moi, et je vous attesterai la vérité moi, Dieu, je suis votre Dieu. Je ne vous reprendrai point pour vos sacrifices, car vos holocaustes sont toujours devant moi. Je n'ai pas besoin de prendre des veaux de votre maison, ni des boucs de vos troupeaux, parce que toutes les bêtes des forêts m'appartiennent, aussi bien que celles qui sont répandues sur les montagnes, et les boeufs : je connais tous les oiseaux du ciel, et la beauté des champs est en ma puissance. Si j'ai faim, je ne vous le dirai pas, puisque toute la terre est à moi avec tout ce qu'elle renferme. Est-ce que je mangerai la chair des taureaux, ou boirai-je le sang des boucs ? Immolez à Dieu un sacrifice de louanges, et rendez vos veaux au Très-Haut; invoquez-moi au jour de l'affliction, et je vous en délivrerai, et vous m'honorerez ». Ici, la transformation des sacrifices anciens est d'une évidence incontestable, car Dieu annonce qu'il ne les acceptera plus, et il impose à ses adorateurs un sacrifice de louanges : non pas, qu'en cela, il nous demande nos hommages comme s'il en avait besoin, mais parce qu'il veut faire servir à notre salut les louanges que nous lui adresserons, car voici la conclusion du psaume précité : « Le sacrifice de louange m'honorera, et c'est la voie par laquelle je lui montrerai le salut qui vient de Dieu ». Mais quel est le salut de Dieu, sinon le Fils de Dieu, le Sauveur du
1. Cant. II, 17.
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monde, le jour, Fils du jour Père, c'est-à-dire, la lumière de la lumière, dont la venue en ce monde a inauguré la nouvelle alliance? Voilà pourquoi encore, immédiatement après ces paroles : « Chantez au Seigneur un cantique nouveau ; que toute la terre chante au Seigneur; bénissez son saint nom » , le Prophète déclare que le Sauveur sera bientôt annoncé ; puis il ajoute : « Annoncez le jour issu du jour, son Salut (1) ». Prêtre et victime tout ensemble,. Jésus-Christ a donc offert le sacrifice de louange, accordant aux méchants le pardon de leurs fautes, et aux bons la grâce de bien faire. Pour adorer Dieu, on lui offre le sacrifice de louange, « afin que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur (2) ».
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CHAPITRE VII. LES JUIFS INTERPRÈTENT FAUSSEMENT EN LEUR FAVEUR CERTAINES PROPHÉTIES. ORACLES PROPHÉTIQUES LES PLUS DÉFAVORABLES AUX JUIFS.
9. Dès que les Juifs entendent les passages précités des psaumes, ils relèvent la tête et répondent : Nous voilà : c'est de nous qu'il est question dans ces psaumes ; c'est à nous que le Psalmiste a parlé, car nous sommes Israël, le peuple de Dieu; nous nous reconnaissons dans ces paroles du Prophète: « Ecoutez, mon peuple, et je vous parlerai : Israël, écoutez-moi, et je vous attesterai la vérité ». A cela que pouvons-nous répondre ? Nous connaissons, il est vrai un Israël spirituel dont parle l'Apôtre quand il dit: « Et tous ceux qui se conduiront selon cette règle, la paix et la miséricorde à eux et à l'Israël de Dieu (3) ». Pour cet Israël, dont le même Apôtre nous dit : « Considérez les Israélites selon la chair (4) », nous savons qu'il est charnel. Mais les Juifs ne le comprennent pas, et par là ils se donnent à eux-mêmes la preuve qu'ils sont charnels. Entretenons-les quelques instants, comme s'ils étaient présents.
Est-il possible que vous apparteniez à ce peuple que le Dieu des dieux a appelé depuis le lever jusqu'au coucher du soleil? N'êtes-vous pas venus d'Egypte dans la terre de Chanaan ? Vous n'avez pas été appelés des pays qui sont au levant et au couchant, mais vous êtes venus d'Égypte pour vous disperser en Orient et en
1.Ps. XCV, 1, 2. — 2. I Cor. I, 31. — 3. Galat. VI, 16. — 4. I Cor. X, 18.
Occident. N'êtes-vous pas plutôt du nombre des ennemis de celui qui a dit dans le psaume : « Mon Dieu m'a fait voir la manière dont il veut traiter mes ennemis : ne les faites pas mourir, de peur qu'on n'oublie votre loi : dispersez-les par votre puissance (1) ». C'est pourquoi n'oubliant pas la loi. de Dieu , vous la portez partout comme un enseignement pour les Gentils, et un opprobre pour vous : vous ne la connaissez pas, et vous la transmettez au peuple, qui a été appelé depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher. Le nierez-vous ? Si vous ne voyez point le manifeste et indubitable accomplissement d'une prédiction si autorisée, à quoi le devez-vous, sinon à un aveuglement plus complet? Et si, le voyant, vous ne l'avouez pas, n'est-ce point le fait d'une rare impudence ? Que répondrez-vous donc à ce passage du prophète Isaïe : « Dans les derniers temps, la montagne sur laquelle se bâtira la maison du Seigneur, sera fondée sur le haut des monts, et elle s'élèvera au-dessus des collines; toutes les nations y accourront en foule, en disant : Allons, montons à la montagne du Seigneur, et à la maison du Dieu de Jacob : il nous enseignera la voie du salut, et nous y marcherons, parce que la loi sortira de Sion, et la parole du Seigneur de Jérusalem (2) ». Parce que vous avez entendu le prophète parler de la maison de Jacob, de Sion, et de Jérusalem, répondrez-vous: Nous voilà? Mais nous ne nions point que la race de Jacob soit la source d'où est sorti, selon la chair, Jésus-Christ Notre-Seigneur, qu'Isaïe a désigné sous l'emblème d'une montagne placée sur la cime des monts, parce que sa grandeur surpasse toutes les grandeurs : nous l'avouons, les apôtres et les églises de Judée, qui ont cru en Jésus-Christ aussitôt après sa résurrection, appartiennent à la maison de Jacob : on ne doit voir spirituellement en Jacob que le peuple chrétien; quoique d'origine plus nouvelle que le peuple juif, il le surpasse néanmoins en grandissant et il le subjugue :et ainsi se trouve accompli ce qui a été figurativement prédit des deux fils d'Isaac : « L'aîné sera assujéti au plus jeune (3) ». Dans le sens spirituel, Sion et Jérusalem servent à désigner l'Église : cependant ces deux noms servent plus encore à porter contre les Juifs un témoignage écrasant, car là ils ont crucifié le Sauveur,
1. Ps. LVIII, 12. — 2. Isaïe, II, 2, 3. — 3. Gen. XXV, 23.
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et c'est de là que se sont répandues, parmi les peuples, la loi et la parole de Dieu. La loi qui leur a été donnée par Moïse, cette loi dont ils se glorifient si orgueilleusement, et d'où ils tirent leur plus formelle condamnation, ne leur est, tout le monde le sait, venue ni de Sion, ni de Jérusalem, mais de la montagne du Sinaï : ils l'avaient reçue depuis quarante ans, et ils l'apportèrent avec eux lorsqu'ils entrèrent dans la terre promise, où se trouve Sion, aussi nommée Jérusalem. Ce n'est donc ni là, ni de là qu'ils l'ont reçue, et il est hors de doute que Sion a été le berceau de l'Evangile de Jésus-Christ et de la loi de foi. Après sa résurrection, le Sauveur lui-même, parlant à ses disciples et leur montrant que toutes les prophéties contenues dans les divines Ecritures, s'étaient accomplies en sa personne, dit aussi : « C'est ainsi qu'il est écrit, et c'est ainsi qu'il fallait que le Christ souffrît et ressuscitât d'entre les morts le troisième jour, et qu'on prêchât en son nom la pénitence et la rémission des péchés parmi toutes les nations,. en commençant par Jérusalem (1) ». Isaïe l'avait déjà annoncé par ces paroles : « De Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole du Seigneur». Car le Saint-Esprit descendit à Jérusalem sur tous ceux qui étaient enfermés ensemble dans le Cénacle, les remplit de sa vertu, et leur donna de parler les langues de toutes les nations (2) : et ils en sortirent pour prêcher et faire connaître l'Evangile à tous les peuples. De même, en effet, que le cinquantième jour après la célébration de la pâque, le Seigneur a écrit de sa propre main, emblème du Saint-Esprit, la loi Mosaïque promulguée sur le mont Sinaï : ainsi, le cinquantième jour après la véritable pâque, c'est-à-dire, après la passion et la résurrection de Notre-Seigneur Jésus-Christ, l'Esprit-Saint a écrit, non sur des tables de pierre, mais dans le coeur des évangélistes, la loi chrétienne qui nous est venue de Sion et de Jérusalem : car en ce jour fut envoyé l'Esprit-Saint promis auparavant.
10. O Israélites selon la chair, marchez maintenant, non pas selon l'Esprit : allez maintenant, et continuez à être en contradiction avec la plus éclatante vérité, et en entendant cette invitation du Prophète : « Venez, montons à la montagne du Seigneur, et à la maison du Dieu de Jacob » ; dites : C'est
1. Luc, XXIV, 46, 47. — 2. Act. II, 1-6.
nous, afin que vous vous heurtiez contre cette montagne, et qu'après vous être meurtri le visage, vous brisiez plus honteusement votre front. Si vous voulez dire en toute vérité : C'est nous ; dites-le, quand vous entendrez ces mots : « Il a été conduit à la mort, à cause des iniquités de mon peuple (1) ». Ces paroles ont été dites du Christ, que vous avez vous-mêmes conduit à la mort dans la personne de vos pères : il a été conduit, comme une brebis, au sacrifice ; ainsi par votre cruauté ignorante, vous donniez une réalité à la pâque que vous célébrez sans savoir pourquoi. Si vous voulez dire en toute vérité : C'est nous ; dites-le , quand vous entendez ces mots: « Endurcissez le coeur de ce peuple; bouchez ses oreilles et fermez ses yeux (2) ». Dites : C'est nous; quand vous entendez ce passage: « J'ai étendu mes mains pendant tout le jour vers un peuple incrédule et ennemi (3) ». Dites : C'est nous ; quand vous entendrez ces paroles : « Que leurs yeux soient tellement obscurcis qu'ils ne voient point, et faites que leur dos soit toujours courbé (4) ». Quand vous entendez ces accents prophétiques et ceux qui leur ressemblent, dites : C'est nous. On, ne peut en douter : il y est question de vous; mais vous poussez l'aveuglement jusqu'à vous reconnaître là où il ne s'agit pas de vous, et de vous méconnaître là où l'on vous désigne ouvertement.
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CHAPITRE VIII. ISAÏE A PRÉDIT QUE DIEU ABANDONNERAIT LES JUIFS.
11. Mais veuillez porter, pendant quelques instants, votre attention sur des passages plus précis que je vais vous citer. Lorsque vous entendez parler du bon Israël, vous dites C'est nous; quand il est question du bon Jacob, vous dites encore : Nous voilà. Et si l'on vous en demande la raison, vous répondez c'est que le patriarche, de qui nous descendons, s'appelait indifféremment Jacob et Israël voilà pourquoi on nous désigne avec justice par le nom de notre père. Vous êtes plongés dans un lourd et profond sommeil; aussi ne voulons-nous point vous insinuer des choses spirituelles qui dépassent les limites de votre intelligence. Nous ne prétendons point maintenant vous apprendre le sens spirituel de ces deux mots, à cause de votre surdité et de votre
1. Isaïe, LIII, 8. — 2. Id. VI, 10. — 3. Id. LXV, 2. — 4. Ps. LXVIII, 24.
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cécité d'âme. Comme vous l'avouez, en effet, et comme on le voit clairement en lisant le livre de la Genèse, le même homme s'appelait tout à la fois Jacob et Israël; aussi vous glorifiez-vous de ce que la maison de Jacob est en même temps la maison d'Israël.
Expliquez -nous donc ceci : le Prophète annonce d'abord qu'une montagne sera placée sur la cime des monts, et que toutes les nations se dirigeront vers elle, parce que la parole et la loi du Seigneur doivent sortir, non du Sinaï pour éclairer un seul peuple, mais de Sion et de Jérusalem pour illuminer tous les peuples: ce qui a eu lieu évidemment en Jésus-Christ, et pour les chrétiens. Un peu plus loin, le même prophète dit encore : « Et maintenant, ô maison de Jacob, venez : marchons à la lumière du Seigneur ». Selon votre habitude, vous allez certainement dire Nous voilà. Mais arrêtez-vous un peu à ce qui suit : de la sorte vous entendrez ce que vous ne voulez pas entendre, après avoir dit ce que vous vouliez dire. Le prophète ajoute immédiatement ces paroles : « Car il a rejeté son peuple, la maison d'Israël (1) ». Ici, dites : Nous voilà : ici, reconnaissez-vous, et pardonnez-nous de vous avoir rappelé ces passages. Si, en effet, vous les entendez volontiers, ils serviront à vous attirer : si, au contraire, ils vous irritent, ils tourneront à votre honte.
Consentez-y, n'y consentez pas, il faut que vous les entendiez. Ce n'est pas moi qui vous parle; c'est un prophète dont vous lisez les écrits : par son organe, le Seigneur vous a certainement parlé; sols livre jouit de l'autorité des saintes Ecritures, et vous ne pouvez l'en dépouiller. Suivant le commandement du Seigneur, il crie avec véhémence ; pareil à une trompette, il élève la voix ; il vous réprimande en ces termes (2) : « Et maintenant, ô maison de Jacob, venez; marchons à la lumière du Seigneur». Dans la personne de vos ancêtres, vous avez mis le Christ à mort. Depuis lors, vous avez refusé de croire en lui vous êtes restés en opposition avec lui; mais vous n'êtes point encore condamnés sans remède, parce que vous n'êtes pas encore sortis de ce monde : vous avez maintenant facilité de vous repentir; venez donc maintenant vous deviez le faire autrefois; faites-le aujourd'hui. Le temps propice n'est pas écoulé pour celui qui n'a pas encore entendu sonner sa
1. Isaïe, II, 5, 6. — 2. Id. LXVIII, 1.
dernière heure. Mais si en qualité de maison de Jacob, vous avez suivi le prophète, et qu'à votre sens, vous marchiez dans la lumière du Seigneur, montrez-nous la maison d'Israël qu'il a abandonnée. Pour nous, nous vous montrons, d'une part, ceux que le Seigneur a appelés et séparés de cette maison, et de l'autre, ceux qui ont voulu y rester et qu'il a rejetés. Du milieu d'Israël il a appelé non-seulement les Apôtres, mais aussi, après la résurrection du Christ, un peuple immense : nous en avons déjà parlé plus haut; mais il a rejeté ceux dont vous suivez les traces, en refusant de croire; il vous a rejetés vous-mêmes, car, en les imitant, vous persévérez dans le même égarement. Ou bien, si vous êtes vraiment ceux qu'il a appelés, où sont ceux qu'il a rejetés? Vous ne pouvez pas dire qu'il a rejeté une autre maison quelconque, car le Prophète dit clairement : « Il a rejeté son peuple, la maison d'Israël ». Voilà ce que vous êtes, et vous n'êtes pas ce que vous prétendez être.
Il a rejeté aussi la vigne dont il attendait des raisins et qui ne lui a donné que des épines, et il a défendu à ses nuées de laisser tomber sur elle une seule goutte de pluie. Mais il en a aussi appelé d'autres du même lieu, ce sont ceux auxquels il dit : « Jugez entre moi et ma vigne (1) ». Le Seigneur parle d'eux en ces termes : « Si c'est par Belzébuth que je chasse les démons, par qui vos enfants les chasseront-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges (2) ». Puis il leur fait cette promesse: « Vous serez aussi assis sur douze trônes , et vous jugerez les douze tribus d'Israël (3)». La maison de Jacob, qui par fidélité à la vocation divine a marché dans la lumière du Seigneur, s'assoira donc pour juger Israël, c'est-à-dire son peuple abandonné par lui. Comment d'ailleurs peut-il se faire que, selon le même prophète, « la pierre rejetée par ceux qui bâtissaient ait été placée à la tête de l'angle (4) », sinon, parce que des peuples circoncis et des peuples incirconcis , semblables à des murs élevés en sens divers, viennent se réunir dans l'angle comme dans un baiser de paix ? Aussi l'Apôtre dit-il
« C'est lui qui est notre paix, et qui, des deux peuples, n'en a fait qu'un (5) ». Ceux d'entre les enfants de Jacob ou d'Israël qui ont écouté la voix qui les appelait, sont donc adhérents à 1. Isaïe, V, 2-6. — 2. Matt. XII, 27. — 3. Id. XIX, 28. — 4. Isaïe, XXVIII, 16 ; Ps. CXVII, 22. — 5. Eph. II, 14.
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la pierre angulaire, et marchent dans la lumière du Seigneur; mais ceux qui édifient des ruines et rejettent la pierre angulaire, sont ceux dont le Prophète a prédit l'abandon.
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CHAPITRE IX. ABANDON DES JUIFS PLUS CLAIREMENT PRÉDIT PAR MALACHIE.
12. Le sacrifice des chrétiens est offert partout, sur la terre et dans le ciel. Enfin, ô Juifs, voulez-vous compromettre votre salut en résistant au Fils de Dieu, et détourner de leur vrai sens ces paroles prophétiques pour les expliquer suivant les inclinations de votre cœur? Voulez-vous, dis-je, entendre ces paroles en ce sens que la maison de Jacob et d'Israël désigne un même peuple, tout à la fois appelé et rejeté de Dieu, non un peuple dont certains membres auraient été appelés, tandis que les autres auraient été rejetés, mais un peuple appelé dans tous ses membres, pour marcher dans la lumière du Seigneur, après avoir été rejeté pour n'y avoir pas marché : ou bien, une nation, de telle sorte appelée dans les uns et rejetée dans les autres, que nulle division relative au sacrifice du Christ n'ayant eu lieu dans la table du Seigneur, on voit réunis, dans l'observance uniforme des anciens rites, ceux qui marchent dans la lumière du Seigneur et observent ses préceptes, et ceux qui ont méprisé sa justice et mérité d'en être abandonnés? Si vous prétendez interpréter ainsi ces prophéties, que direz-vous? Comment comprendrez-vous cet autre prophète qui vous coupe entièrement la parole, quand il vous adresse ces mots si clairs : « Mon affection n'est point en vous, dit le Seigneur tout-puissant; et je ne recevrai point de sacrifice de votre main, car, depuis le lever du soleil jusqu'au couchant, mon nom est devenu grand parmi les nations et l'on me sacrifie en tous lieux; et l'on offre à mon nom une ablation toute pure, parce que mon nom est grand parmi les nations, dit le Seigneur tout-puissant (1)». A ce témoignage d'une évidence palpable, quel autre témoignage aussi éclatant pouvez-vous opposer? Pourquoi vous élever encore avec une intolérable impudence ? Est-ce que vous n'en périrez pas d'une manière plus malheureuse ? Votre chute n'en sera que plus lourde.
1. Malach. I,10,11.
« Mon affection n'est pas en vous, dit », non pas le premier venu, mais « le Seigneur tout-puissant». Toutes les fois que vous entendez parler, d'une manière quelque peu avantageuse, de Jacob ou d'Israël, de la maison de Jacob ou de celle d'Israël, il semblerait, à vous croire, qu'il a été impossible de parler d'autres que de vous. Pourquoi donc vous enorgueillir ainsi d'appartenir à la race d'Abraham, quand le Seigneur tout-puissant vous dit : « Mon affection n'est point en vous, et je ne recevrai pas de sacrifice de votre main? » Certes, vous ne pouvez le nier non-seulement il ne reçoit point de sacrifice de votre main, mais vos mains ne lui en offrent pas même un. D'après la loi de Dieu, l'endroit où vous devez offrir des sacrifices a été formellement désigné : cet endroit est unique, hors de là, tout sacrifice vous est interdit : aussi, parce que vos fautes vous ont mérité d'en être exclus, vous n'osez, nulle part ailleurs, offrir le sacrifice qu'il vous était permis d'offrir en ce seul endroit, et ainsi s'accomplit parfaitement la prédiction du Prophète : « Et je ne recevrai point de sacrifice de votre main ». Car, si dans la Jérusalem terrestre il vous restait un temple et un autel, vous pourriez dire que l'oracle de Malachie a été accompli à l'égard de ceux d'entre vous dont Dieu rejette les sacrifices à cause de leurs iniquités, tandis qu'il accepte les offrandes de ceux qui, parmi vous, observent ses commandements. Aucun motif ne vous autorise à tenir ce langage, puisqu'aucun de vous ne peut offrir de sa main un sacrifice selon la loi donnée sur le mont Sinaï. La prédiction et son accomplissement ne vous permettent pas non plus d'opposer à la sentence du Prophète cette réponse : Nous n'offrons fias de nos mains la chair des animaux, mais nous offrons, de coeur et de bouche, le tribut de nos louanges, selon cette parole du Psalmiste : « Immolez à Dieu un sacrifice de louange (1) ». Ici encore, vous êtes démentis par Celui qui a dit : « Mon affection n'est pas en vous ».
13. Ensuite, de ce que vous n'offrez à Dieu aucun sacrifice, et de ce qu'il n'en reçoit pas de votre main, il ne suit nullement qu'on ne lui en offre aucun. Celui qui n'a besoin d'aucun de nos biens, n'a pas, à la vérité, plus besoin de nos offrandes; elles lui sont
1. Ps. XLIX, 14.
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inutiles, mais elles nous procurent de grands avantages. Cependant, comme on lui fait de ces offrandes, le Seigneur ajoute ces paroles « Parce que, depuis le lever du soleil jusqu'à son couchant, mon nom est devenu grand parmi les nations, et l'on me sacrifie en tous lieux, et l'on offre à mon nom une oblation toute pure, car mon nom est grand parmi les nations, dit le Seigneur tout-puissant ». A cela que répondrez-vous? Ouvrez donc enfin les yeux et voyez : on offre le sacrifice des chrétiens partout, et non pas en un seul endroit, comme on vous l'avait commandé : on l'offre, non à un Dieu quelconque, mais à Celui quia fait cette prédiction, au Dieu d'Israël. C'est pourquoi il dit ailleurs, en parlant à son Eglise : « Celui qui vous a sauvée, c'est le Dieu d'Israël qui sera appelé le Dieu de toute la terre (1) ». Vous lisez avec soin les Ecritures, parce que vous croyez y trouver la vie (2). Vous l'y trouveriez, en effet, si vous compreniez qu'il est question du Christ, si elles servaient à vous le faire reconnaître. Mais lisez-les avec plus d'attention encore; elles rendent témoignage de ce sacrifice pur offert au Dieu d'Israël, non par votre seul peuple, des mains duquel il a prédit qu'il n'en accepterait point, mais par toutes les nations qui disent : « Venez, montons à la montagne du Seigneur (3) » : non en un seul endroit, dans la Jérusalem terrestre, comme cela vous était prescrit, mais par toute la terre et jusque dans la Jérusalem véritable : non selon l'ordre d'Aaron, mais selon l'ordre de Melchisédech, car il a été dit au Christ, et, aussi longtemps d'avance, il a été prédit du Christ: «Le Seigneur a juré, et son serment demeurera immuable: Vous êtes le prêtre éternel selon l'ordre de Melchisédech (4) ». Qu'est-ce à dire : « Le Seigneur a juré », sinon qu'il a affirmé sur son indéfectible vérité? « Et il ne se repentira pas », si ce n'est qu'il ne changera jamais, pour aucun motif, ce sacerdoce? Car Dieu ne se repent pas comme l'homme. On dit que Dieu se repent quand il change une chose établie par lui, et qui paraissait devoir durer. Aussi, lorsqu'il dit: «Il ne se repentira pas: Vous êtes le prêtre éternel selon l'ordre de Melchisédech », il montre suffisamment qu'il s'est repenti, c'est-à-dire, qu'il a voulu changer le sacerdoce établi par lui selon l'ordre d'Aaron. Nous avons sous les yeux
1. Isa. LIV, 5. — 2. Jean, V, 39. — 3. Isa. II, 3. — 4. Ps. CIX, 4.
l'accomplissement de la prophétie relative à ces deux sacerdoces : dans aucun temple, en effet, il n'y a plus trace du sacerdoce d'Aaron, et celui du Christ subsiste éternellement dans le ciel.
14. Le Prophète vous appelle donc à cette lumière du Seigneur lorsqu'il dit : « Et main« tenant, vous, maison de Jacob, venez, marchons dans la lumière du Seigneur : Vous, maison de Jacob », qu'il a appelée et choisie, non pas « vous », qu'il a rejetés. « Car il a rejeté son peuple, la maison d'Israël (1) ». Tous ceux d'entre vous qui voudront venir de cette maison d'Israël , appartiendront à celle que le Seigneur a appelée : ils seront séparés de celle qu'il a rejetée. En effet, la lumière du Seigneur, dans laquelle marchent les nations, est celle dont le même Prophète a parlé en disant : « Voilà que je Vous ai établi pour être la lumière des nations, et le salut que j'envoie jusqu'aux extrémités de la terre (2) ». A qui ces paroles ont-elles été adressées, si ce n'est au Christ? En qui ont-elles reçu leur accomplissement, si ce n'est dans le Christ? Cette lumière ne se trouve point en vous, car il est encore écrit de vous
« Dieu leur a donné, jusqu'à ce jour, un esprit d'assoupissement , des yeux qui ne voient point, et des oreilles qui n'entendent pas (3)». Non, dis-je, cette lumière n'est point en vous : aussi, par excès d'aveuglement, vous rejetez la pierre qui est devenue la tête de l'angle. «Approchez-vous donc de lui, afin que vous en soyez éclairés (4) ». Qu'est-ce à dire : « Approchez-vous », sinon, croyez; car, pour vous approcher de lui, où irez-vous, puisqu'il est cette pierre dont parle le prophète Daniel, et qui, en grossissant est devenue une montagne si grande, qu'elle a rempli toute la terre (5)? De là vient que les nations mêmes qui disent : « Venez, montons à la montagne du Seigneur », ne font nulle part aucun effort pour marcher et parvenir au but : elles montent là où elles se trouvent, car en tout lieu on offre un sacrifice selon l'ordre de Melchisédech ; et, selon ce passage d'un autre prophète : « Dieu anéantit tous les dieux des nations, et il est adoré par tout homme en tout pays (6) ». Lors donc qu'on vous dit «Approchez-vous de lui », on ne vous dit pas : préparez vos vaisseaux ou vos bêtes de
1. Isa. II, 5,6. — 2. Id. XLIX, 6. — 3. Rom. XI, 8. — 4. Ps. XXXIII, 6. — 5. Daniel, II, 35. — 6. Soph. II, 11.
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somme, chargez-les de vos victimes, venez d'une contrée si lointaine, et arrivez à l'endroit où le Seigneur agréera les sacrifices offerts par votre piété. Mais on vous dit : Approchez-vous de Celui que vos oreilles entendent annoncer; approchez-vous de Celui dont la gloire éclate à vos yeux : vous ne vous fatiguerez point à marcher, car dès que vous croirez, vous serez près de lui.
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CHAPITRE X. AVEC QUELLE CHARITÉ IL FAUT ATTIRER LES JUIFS A LA FOI.
15. Que les Juifs écoutent volontiers ces divers témoignages, ou qu'ils en ressentent de l'indignation, nous devons, très-chers frères, quand nous le pouvons, les leur rappeler en leur montrant que nous les aimons. Ne nous élevons point avec orgueil contre les branches séparées du tronc; souvenons-nous plutôt de la racine sur laquelle nous avons été greffés rappelons-nous par la grâce dé qui, et avec quelle miséricordieuse bonté, et sur quelle racine nous avons été entés . ne nous élevons pas, mais tenons-nous dans l'humilité (1). Ne les insultons pas présomptueusement , mais tressaillons d'une joie mêlée de crainte, et disons-leur : « Venez et marchons dans la lumière du Seigneur, parce que son nom est grand parmi les nations (2) ». S'ils nous entendent et qu'ils nous écoutent, ils auront place parmi ceux à qui il a été dit : « Approchez-vous de lui, et il vous éclairera. Et vos visages ne rougiront point de honte (3) ». Si, au contraire, ils nous entendent et ne nous écoutent pas, s'ils nous voient et nous portent envie, ils sont du nombre de ceux dont il a été dit : « Le pécheur verra et il en sera irrité; il grincera des dents et séchera de dépit (4) ». « Pour moi », dit l'Eglise au Christ, «je serai dans la maison du Seigneur comme un olivier qui porte du fruit : j'ai mis mon espérance dans la miséricorde de Dieu pour l'éternité et pour les siècles des siècles (5) ».
1. Bède ou Florus , sur l'ép. aux Rom. XI. — 2. Ps. II, 11. — 3. Rom. XI. — 4. Ps. CXI, 10. — 5. Ps. LI, 10.
Traduction de M. l'abbé AUBERT.anti_bug_fck
rabbin pédophile surpris par une équipe de journalistes
Sur cette vidéo on peut voir un rabbin pédophile surpris par une équipe de journalistes alors qu'il attendait un enfant de 13 ans: http://www.88tube.net/view_video.php?viewkey=b0395e163467c9dae521
Dans le Talmud il est écrit qu'un juif peut avoir des relations sexuelles avec des enfants jusqu'à l'âge de 9 ans. Sanhedrin 54b
Un juif peut se marier avec une fille de 3 ans . Sanhedrin 55b
http://youtube.com/watch?v=jVatDySf7ss
Sur le site de France-echos (site sioniste) on pouvait y trouver un argumentaire contre l'islam dans lequel on faisait allusion au tendances de Mahomet mais encore une fois l'initié verra une tendance des juifs à transférer les tares sur les autres.anti_bug_fck
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